Encore un internement vraisemblablement abusif :
Hier je suis tombée sur une vidéo qui m'a fait froid dans le dos, une personne, une aide-soignante à la retraite qui milite contre les placements d'enfants abusifs, relatait son séjour forcé de deux mois dans un hôpital psychiatrique...
Les vidéos dans lesquelles cette dame dénonce certains faits déplaisant à la « justice » une juge a demandé son expertise psychiatrique. Il semblerait que ce genre d' »expertise » soit très en vogue ces derniers temps, je mets le mot expertise entre guillemets la psychiatrie n'étant pas, chacun le sait une science exacte. C'est d'ailleurs pour cette raison que les juges en raffolent ils savent très bien que les psys n'auront aucun scrupule à rendre le diagnostic que le juge souhaite entendre .
Bref cette dame a été diagnostiquée « délire paranoïaque » diagnostic très pratique pour se débarrasser des gêneurs qui fourrent trop leur nez dans certains dysfonctionnements judiciaires.
Le psy a déclaré sans rire que cette dame était « dangereuse pour elle-même et pour la société » , direction l'asile donc où cette dame a passé près de deux mois, privée d'absolument tout contact avec l'extérieur . Portable confisqué, bien sûr, pendant toute la durée du séjour...
Les proches de la « patiente » téléphonaient tous les jours à l'hôpital mais impossible d'avoir des nouvelles au nom du sacro-saint secret professionnel...
On lui a administré, contre son gré bien sûr un médicament utilisé dans le traitement de la schizophrénie ( tiens je croyais qu'elle était paranoïaque?) et comme elle en a fait la remarque aux « soignants « ceux-ci lui ont rétorqué : « Mais ne vous inquiétez pas, Madame, c'est juste un médicament pour stopper les pensées » ... Elle nous a lu la liste des effets secondaires de ce médicament destiné à « stopper les pensées » … la liste fait deux pages …
Ce qui m'a frappée c'est le ton calme et détaché sur lequel s'est exprimé cette dame … Aucun effet théâtral, aucune position victimaire, elle est restée calme et factuelle...
Je suis bien consciente qu'il faut rester très prudent quand il s'agit de psychiatrie et qu'on n'a pas TOUS les tenants et les aboutissants d'une affaire. Mais j'ai remarqué que les personnes qui ont l'audace de tenir tête aux juges sont de plus en plus souvent menacées d'aller faire un petit tour à l'asile si elles continuent de l'ouvrir, et que ces menaces sont de plus en plus souvent mises à exécution.