Maria a 86 ans mais si elle souffre de handicaps physiques elle a toute sa tête. Sa tutrice , malgré les nombreux courriers que sa famille et moi même lui adressons refuse formellement de donner à Maria les informations que celle-ci lui réclame depuis bientôt un an sur ses comptes et les sommes que la tutrice verse à un célèbre avocat tutelle que Maria ne connaît absolument pas.
C'est lamentable de voir ça !
Voilà le énième courrier que j'adresse à la tutrice
Madame,
Puisque vous refusez malgré les nombreux courriers et courriels que vous a envoyés Maria vous exprimant son inquiétude quant aux sommes prélevées à partir de son compte et versées sur les comptes d'Immotut et ceux de l'avocate F. F, il n'y a guère d'autres solutions pour elle que de demander l'aide judiciaire afin de pouvoir avoir des explications sur ses comptes.
C'est quand même triste d'en arriver là ! Qu'un " protégé" ait besoin de recourir à un avocat
Je vous rappelle que la Charte des personnes dites " protégées " prévoit que celles-ci reçoivent une information de la part de leur tuteur concernant leurs dépenses.
Contrairement à ce que vous m'avez dit dans vos mails vous ne lui avez jamis donné la mondre explication , de même que vous avez vendu son appartement - certes elle vous a donné l'autorisation de principe pour la vente - Maria n'a pas été consultée lorsque son appartement de l'avenue Trudaine a été vendu pour la somme de 120.000€ ! somme stupéfiante quand on connaît le prix du foncier dans ce quartier !
Elle ne peut se payer un avocat puisque c'est vous-même qui détenez son argent ! situation parfaitement ubuesque mais récurrente en tutelle !
Comme vous le savez, Maria , qui a parfaitement sa tête souffre de handicaps physiques qui l'empêchent d'écrire et de se déplacer.
Je l'accompagnerai donc dans ses démarches et vous demande de bien vouloir lui adresser tous les documents dont elle a besoin pour remplir son dossier d'aide judciare
J'ajoute que depuis plusieurs années Madame Hueso vous fait part de son désir de terminer sa vie en Espagne et que sa famille est entièrement d'accord alors pourquoi ne faites vous rien ????
Je vous rappelle que le " protégé " es- nous dit la Charte-t libre de choisir son lieu de résidence et que rien ne s'oppose à ce que cette personne rentre terminer sa vie chez elle, c'est vraiment cruel de l'en empêcher.
Je ne supporte plus de voir Maria malheureuse et angoissée
Comment la « protection » détruit-elle psychiquement un individu ? C’est simple, elle procède en deux temps :
1) Le cadre :
- Il suffit qu’il lui soit livré pieds et poings liés,
- sans possibilité de fuir ou se défendre,
- qu’il dépende en tout de son bon vouloir,
- qu’il soit isolé dans la vie et ne bénéficie d’aucun soutien extérieur.
De la sorte la « protection » peut-elle l’incarcérer dans un in-pace mental aussi sûrement que s’il était derrière les barreaux de la plus solide des cages. Une prison qui présente l’avantage de
ne pas se voir.
2) Les moyens :
- « On » lui supprime ses libertés fondamentales,
- « on » le coupe de toute information,
- « on » refuse de communiquer avec lui,
- « on » lui interdit de s’exprimer,
- « on » lui dénie la possibilité de penser,
- « on » fait comme s’il n’existait pas,
- « on » le dépouille de son identité, de son humanité,
- « on » le réduit à l’état de chose, avec un statut comparable à celui d’un esclave, d’un légume ou d’un chien, sans plus de latitude qu’eux.
Parce qu'elles exercent lâchement leurs talents criminels sur des personnes qui leur sont confiées précisément en raison de ce qu'elles sont sans défense car psychiquement fragiles, leurs
pratiques nous autorise à déclarer de ces boutiques de tutelle ou de curatelle que certaines appartiennent à la catégorie des boîtes à ordures.
Nul besoin d’être psychiatre pour saisir les prolongements psychotraumatiques d’un pareil traitement. Si « on » ne le comprend pas c’est qu’« on » veut ne pas le comprendre. C’est
intentionnellement qu’est dressé autour des « protégés » un réseau de pseudo-communication dont la fonction est de les contraindre à la résignation. Que cela puisse provoquer chez eux un
syndrome de dissociation, qu’est-ce qu’on en a à faire ? Les MJPM œuvrent sous couvert de la Loi, ils sont à l'abri, ils ne risquent rien, pourquoi se gêneraient-ils ?