lundi 22 novembre 2021

Et hop encore un diagnostic de "délire paranoïaque" ... un de plus

 



Je m'appelle Pierre D. et je sors d'un séjour forcé de deux mois en hôpital psychiatrique.

Voici mon histoire, j'ai choisi de la médiatiser afin que ce qui m'est arrivé n'arrive pas aux autres.

Ma maman subit des violences conjugales (physiques/morales/sexuelles/financières/maison insalubre par le harcèlement moral) depuis très longtemps (bien avant ma naissance et la maladie), aujourd’hui âgée de 61 ans, totalement handicapée atteinte depuis des années d’une maladie incurable (la sclérose en plaques) la rendant totalement paralysée et dépendante pour tous les gestes de la vie quotidienne, avec d’important troubles neurologiques (pertes de tout sens logique, pertes de la mémoire, etc.), incapable de se défendre ou de s’enfuir, condamneée à vivre dans sa maison qui est insalubre


L’été 2017, maman frôle la mort en tombant mystérieusement dans le coma, hospitalisation. Électrochoc, subissant aussi des violences de la part de mon ascendant paternel, je décide d’agir déposant 2 plaintes (l’autre pour violences conjugales sur personne vulnérable), parole contre parole (sans suite), la seconde est irrecevable. Pour protéger ma maman, j’arrête de travailler pour saisir la justice au civil -naïvement- en demandant une tutelle gérée par un professionnel. 

Via les services sociaux rien ne bouge, bloqué [depuis mon dépôt de plainte : le mari refuse tout contact entre moi et ma maman] : j’écris au Procureur de la République afin de demander le passage d’un médecin expert

Le Parquet réagit, en 2019 le Juge des Tutelles convoque les parties, assisté d’un avocat j’obtiens gain de cause, le jugement indique : « une situation d’insalubrité et des actes de maltraitances de la part du mari ». Je patiente encore quelques mois à domicile, la tutrice ne fait quasiment rien ; fin 2019, nouvelle tutrice (pire que la 1ère) qui refuse chacune de mes propositions, et au contraire : soutient à 100 % le mari. Tutrice qui en mars 2020 devant la Cour d’Appel va me charger pour payer un loyer ; juge qui ne posera aucune question sur les violences conjugales, et me charge, me disant que je suis malade mental et besoin de soins, mais confirmant intégralement le jugement de 1ère instance, renforcé d’un «le fils est par son attitude, source de graves et constantes tensions dans la famille ». POURVOI en Cassation en cours... 

15 Février 2021 : en garde à vue suite à la plainte de ma maman pour harcèlement moral déposé par sa tutrice, et à la même plainte de mon ascendant, puis je suis déferré au Parquet de Rennes, on m’y apprend mon procès pour le 01/07/2021, mon placement sous contrôle judiciaire (interdiction d’entrer en contact et d’aller au domicile… RIP mes affaires), l’expertise psychiatrique qui va ensuite me déclarer « paranoïaques aux élaborations délirantes » . 

Le 26/06, mon avocat refuse de déposer des conclusions qui mentionneraient mon innocence -et que je ne suis pas fou (malade mental)- ne me représente plus et part avec mes 1080 euros empruntés à mes amis. 

Le 01/07 la tutrice est présente avec mes ascendants et un avocat -membre du groupe de défense des hospitalisations d’office-, j’y dépose mon mémoire et une parties de mes preuves, j’y dis la vérité, l’Etat au courant depuis longtemps (3 informations préoccupantes : 2014, 2016, 2017) à merdé de A à Z (mairie, CDAS, ARS, Parquet, etc...), tout comme la tutrice, le procès est reporté au 05/08 avec contre expertise car l’expert, m’a déclarer responsable et irresponsable.  

Hébergé par une amie depuis février, entre temps ma situation se dégrade et me voilà à la rue, toujours sans aucun moyens de paiement et avec seulement une toile de tente. 

Le 05/08, seul face à mes ascendants, la tutrice et leur avocat, ou malgré plus de 300 pièces versées aux débats par mes soins -dont des vidéos des violences- contre 2 certificats médicaux et un dossier bidon monté de toutes pièces… 

La contre expertise confirmant la 1ère : les juges me déclare à 29 ans coupable de harcèlement moral mais au vu de l’irresponsabilité pénale, la peine : des soins psychiatriques complets, 2000 euros à verser à ma maman, 1 euro symbolique et 800 euros de frais d’avocats. 

Je fais appel mais le Greffe me refuse ce droit, finalement l’appel est déposé par un avocat, sauf que le 16/08 je suis interpellé par la gendarmerie alors que je rechargeais ma gourde aux wc

publics du cimetière, et on m’interne, car le Préfet à pris un arrêté à mon encontre. Me voilà interné du 16/08 au 24/09/2021 où j’en sortirais finalement pour : 1800 euros après 3 instances assisté d’un avocat, avec un arrêt indiquant que « j’ai accepté les soins et que j’en comprend la nécessité » alors que NON. J’en suis sorti, mais pas libre, sous contrainte car le personnel soignant de l’HP m’a forcé à signer un arrêté préfectoral, me gardant sous soins mais à l’extérieur, avec la possibilité de m’y renvoyer.  

Depuis, je survis en étant hébergé chez une amie, et tentant au mieux de préparer ma défense pour obtenir justice à la Cour d’Appel au pénal. 


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