_Un arrêt capital de la Cour de
Cassation en faveur des majeurs protégés
Je dis très souvent qu'au leu de
râler stérilement sur FB en répétant bêtement que ' les
tutelles c'est
la mafia ' etc. etc. les gens
faisaient l'effort de se renseigner un peu sur le droit des tutelles
ils
pourraient beaucoup mieux se défendre
. En voici la preuve avec cet arrêt capital de la Cour de
cassation en faveur des Majeurs
protégés
UN
ARRÊT CAPITAL EN FAVEUR DES MAJEURS PROTÉGÉS PRIS PAR LA COUR DE
CASSATION
Publié
le
22 octobre 2014
Le
simple constat par les juges du fond (juges des tutelles, cours
d’appel) de
l’existence
de mésententes familiales ne suffit pas à écarter un proche de la
personne
devant bénéficier d’une protection d’être tuteur ou curateur
de
celle-ci.
Ce
qui doit être pris en compte, affirme les magistrats de la Cour de
Cassation, c’est l’intérêt du majeur à protéger,
cet
intérêt et lui seul.
_De
quoi faire réfléchir certains juges des tutelles…
_La
Cour de Cassation casse ici un arrêt de la Cour d’Appel de
Bordeaux qui
entérinait
une décision d’un juge sans doute de la même ville.
Ainsi,
logiquement, si une fratrie est déchirée et que l’un des enfants
la
composant
souhaite exercer la tutelle ou curatelle de son parent, et qu’existe
une
proximité entre cet enfant et ce parent, la mésentente familiale ne
pourra
plus
justifier à elle seule la nomination d’un tiers pour défendre,
représenter
et
protéger la personne visée par la loi de 2007.
Cet
arrêt rendu par la Cour de Cassation et que l’on peut qualifier de
principe
est
d’une importance capitale.
_Trè rares
étaient les juges de première instance qui relevaient ce qu’était
vraiment
l’intérêt de la personne protégée. Beaucoup, en nommant un
tuteur
extérieur
lorsqu’il y avait mésentente familiale – pour ne pas dire la
majorité
– allaient
au plus simple. En fait, on expédiait, en autres raisons, de crainte
qu’un
appel du jugement soit formulé. Très souvent aussi dans ces cas là,
la
décision
était arrêtée par automatisme, par réflexe presque conditionné.
On
sanctionnait
cette famille dans l’impossibilité de s’accorder sans chercher à
séparer
le bon grain de l’ivraie. Par voie de conséquence le majeur
protégé se
trouvait
lui aussi ainsi sanctionné sans avoir rien mérité d’aussi âpre.
Il
était
soumis à quelque chose qui ressemblait fort à une double sanction.
Il
a fallu plus de quatre années et ce coup de semonce de la Cour de
Cassation
pour
que les tribunaux appliquent la loi comme il se doit.
_
Bonjour,
RépondreSupprimerMoi qui ai fait appel justement pour cette raison (mésentente familiale - fratrie) pensez vous que lors de l'audience en appel, j'ai une chance de l'emporter ?
Merci de votre retour
cordialement