SOUMISSION

Ce qui déplaît fortement à Jack Paloque Bergès et non seulement à lui mais aussi à pas mal de victimes ou prétendues telles c’est que je ne m’attaque pas à tel ou tel tuteur mais au système tutélaire dans son ensemble. Ça, ça les dépasse complètement. Paloque Bergès et Jean-Pierre Bacquet iront même jusqu’à m’accuser d’avoir «  insulté » des juges, chose que je n’ai bien évidemment jamais faite, il faudrait vraiment être le dernier des imbéciles pour agir ainsi. En revanche j’ai clairement démontré que les exactions de certains tuteurs ne s’expliquent que par la complicité passive ou active de leur hiérarchie : comment peut-on expliquer que des sommes allant jusqu’à 1million d’euros et parfois bien plus aient pu être détournées sans que les juges s’en aperçoivent ? Ce qui m’a le plus intéressée dans l’étude des abus tutélaires ce n’est pas l’existence même de ces abus mais le refus par certaines personnes d’admettre que l’on ose en parler sur la place publique. Le simple fait qu’on aborde ce sujet plonge certaines personnes dans l’hystérie la plus totale. J’ai eu affaire à un certain nombre de ces « négationnistes » et mon analyse personnelle- qui n’engage que moi mais qui est partagée par tous ceux qui ont travaillé sur le sujet- est que ces gens-là, qui ont souvent un niveau d’éducation peu élevé et n’ont pas eu l’occasion de pouvoir développer leur esprit critique, ne supportent pas que l’on remette en cause les figures qui incarnent l’autorité. Leur monde, leur univers est structuré autour de cette notion, pour eux toute personne qui incarne l’autorité, juge, policier, tuteur, peu importe, est en quelle que sorte sacrée. Cette autorité est très importante à leurs yeux car elle a pour objet de les protéger. Et donc toute personne qui remet en cause une figure d’autorité représente une menace grave car elle remet en question leur petite sécurité et leur petite tranquillité. Paloque Bergès et Jean-Pierre Bacquet sont des « soumis » de la pire espèce, des lâches et des gens dont l’horizon se limite à leur médiocre petite personne. Extrait de Certaines «  victimes » des tutelles méritent des claques