La mort de ma mère le 8 août 2017
Ma mère était une femme particulièrement indépendante.
Sa hantise était, si un jour ses capacités mentales venaient à s'altérer, d"être livrée à un tuteur, ma mère se méfiait de ces gens-là et d'être placée en Ehpad... Elle voulait terminer ses vieux jours chez elle dans sa maison qu'elle adorait.
Suite à un conflit entre mon frère et moi, le Juge a décidé de placer ma mère sous tutelle extérieure et les catastrophes se sont enchaînées
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Lorsque mon père s'est décidé à entrer en maison de retraite car il ne pouvait plus rester dans sa maison en raison de ses infirmités ma mère l'y a suivi mais en prévenant bien tout le monde que si son mari décédait avant elle, elle ne resterait pas dans la maison de retraite et reviendrait chez elle.
Lorsque l' expert psy est venu examiner ma mère à la maison de retraite il a passé cinq minutes avec elle, trois minutes avec moi et presqu'une une heure avec la Directrice d la maison de retraite.
En sortant du bureau de celle -ci il s'est adressé à ma mère en lui disant qu'il envoyait son certificat au Procureur, accompagné d'un mot précisant qu'il s'opposait à ce qu'elle revienne chez elle..;
Ma mère s'est mise à hurler, elle était folle de rage.
La Directrice de la Maison de retraite m'a regardée d'un air triomphateur et a absolument cessé de me parler à partir de ce jour. elle a également formellement refusé de me communiquer la comptabilité de mon père pendant son séjour chez elle ce qui est contraire à la loi.
La tutrice ne foutait strictement rien , rien, rien, rien... à part encaisser son petit chèque chaque mois. Ah si j'oubliais deux jours après sa prise de pouvoir elle a imposé que le linge de ma mère - que je lavais bien sûr gratuitement - soit confié à une blanchisserie qui travaille avec la Maison de retraite coût 75€ par mois t en plus les vêtements confiés à la blanchisserie disparaissaient mystérieusement sans qu'on puisse avoir d'explications..
Depuis que mes parents étaient entrés en maison de retraite mon fils et moi allions les chercher au moins une fois par semaine et leur faisions passer l'après-midi dans leur jardin
Mais sitôt la tutrice nommée elle a formellement interdit toute sortie à ma mère. Celle-ci était désespérée et refusait de se nourrir, on lui a alors administré des calmants...
Il se trouve que mon fils qui souffre de troubles dépressifs majeurs depuis son adolescence et qui a toujours été très attaché à ses grands parents _ surtout après la mort de son père _ a énormément souffert de voir sa grand-mère privée de pouvoir revoir sa maison. mon fils est extrêmement sensible et émotif et il s'est montré agressif avec moi car il a longtemps refusé de croire que la tutrice avait désormais tous les pouvoirs.
J'ai tout tenté pour essayer de trouver des solutions car il y en avait.
Ma mère aurait pu regagner son pavillon, j'aurais habité avec elle et bien sûr une équipe médicale serait venue. Cela aurait coûté plus cher que la Maison de retraite mais ma mère avait les moyens.
J'ai également proposé de la prendre chez moi à Colombes et en faisant bien sûr appel à une équipe médicale , ma mère perdait un peu la tête, ça oui mais physiquement elle se portait très bien pour son âge.
Mon fils ayant été très souvent hospitalisé et en arrêt de travail il devait travailler 6 jours par semaine pour compenser le manque financier et n'avait que son dimanche de libre. Il allait voir sa grand mère quasiment tous les dimanches - sauf quand il était hospitalisé - et avec les trajets aller retour cela lui prenait toute la journée et le fatiguait bp car il suit un traitement assez lourd.
J'ai alors prospecté plusieurs maisons de retraite à Colombes car ma mère n'avait aucune raison de rester à Saint Maur après la mort de son mari.
Jamais le Juge des tutelles n'a daigné répondre à mes demandes, il faut savoir que Colombes n'étant pas dans la compétence territoriale de la tutrice, elle-ci ainsi que la directrice de la Maison de retraite perdaient leur proie...
Bref pendant ces quatre années la tutrice et la Directrice de la maison de retraite se sont appropriées ma mère comme s'il s'agissait d'un objet leur appartenant.
En mai 2017, je suis allée faire une manifestation devant la Maison de retraite 8, rue Vassal Saint Maur des Fossés avec des membres du Collectif et des journalistes, j'avais l'autorisation de la Préfecture de Police. J'avais demandé à ce que la Directrice s'explique avec moi car depuis quatre ans elle refusait formellement toute communication avec moi.
Bien évidemment elle a refusé de venir me parler, le médecin coordinateur et la directrice adjointe sont sortis mais m'ont expliqué qu'ils refusaient toute communication avec moi.
Deux jours après mon fils m'a téléphoné complètement affolé, il était allé voir sa grand-mère et l'avait trouvée allongée sur son lit, l'air de souffrir avec des hématomes, des bleus etc.
Il a essayé d'avoir des explications mais les aides soignantes ont d'abord dit qu'elles ne savaient pas, il a insisté et a fini par apprendre qu'elle avait fait une chut très grave sur la tête.
Or cette chute a eu lieu le soir même du jour où j'étais venue à la Maison de retraite avec des journalistes.
Je ne suis pas une imbécile et je sais très bien que sa chute peut avoir été accidentelle mais pour être très franche je me demande aussi même si j'essaye de repousser cette pensée s'il ne s'agirait pas d'un acte de représailles. Je précise que je ne porte aucune accusation, je pose simplement la question.
J'ai fait un signalement à l'Ars et au Procureur de la République , un opj m'a convoquée et elle a été très humaine, il se trouve qu'elle avait elle même une parente placée dans une Maison de retraite et que ça ne se passait pas très bien.
Après la mort de ma mère j'ai envoyé des REC à la Maison de retraite pour avoir des explications sur cette chute et surtout j'ai demandé à avoir le DOSSIER MÉDICAL de ma mère.
J'ai parfaitement respecté la procédure et j'ai envoyé ma requête à plusieurs reprises mais je n'ai JAMAIS reçu le dossier médical de ma mère.
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Effrayant !
RépondreSupprimerça ne m'étonne pas leur comportement
RépondreSupprimerpour ma soeur trisomique maltraitée en ehpad depuis plus de 5a et demi cest pareil.des représailles en permanence, des interdictions de visite quand on se plaint. j'ai été agressée physiquement 3 fois par des personnels de cet ehpad (2 fois par 2 infirmiers différents à 1 an dintervalle, et fin 2016 pour les fetes de fin d'année par 1 infirmière ).refus de nouvelles quand j'appelle.refus de l'hospitalisation pour des soins urgents à ma soeur.
je precise mon commentaire : toutes ces maltraitances ne seraient pas possible sans la présence dun tuteur extérieur MJPM de connivence avec lehpad, qui ne fait quencaisser de largentet se fout pas mal de la sante de ma soeur.
Supprimerma soeur a une hyponatremie à 127 (zone dangereuse qui peut entraîner la mort par engagement du tronc cerebral) nécessitant 1 hospitalisation en urgence: refus de la faire hospitaliser !
SupprimerMon Dieu, s'il v a bien des personnes qui méritent toute notre protection et compassion en tant que professionnels de santé et ce quels que soient nos diplômes de base et formation initiale... ce sont bien les trisomiques qui généralement ne sont pas agressifs. Que du contraire. La méchanceté caractérisant la gestion globale de la situation de la soeur de Madame JAMET Caroline s'apparente à des traitements attentatoires à la dignité humaine notamment la torture psychologique prolongée... poussant au désespoir. On se croirait dans un goulag soviétique et non en France... patrie des Droits de l'Homme et notamment des plus faibles comme les trisomiques qui doivent être plus protégés que d'autres en raison de leur handicap génétique. Etant médecin gynécologue, j'ai honte de découvrir de telles pratiques indignes dans le chef de personnels soignants.
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