lundi 28 août 2017

Voir le bon côté des choses



Même les pires choses ont un bon côté ! car sans ces maudites tutelles je n'aurais pas rencontré tous ces personnages que j'admire beaucoup : Gérard Balandier qui a été le premier à avoir le courage de dénoncer les scandales sur internet et c'est grâce à lui que nous nous connaissons tous, Michel Bouguin qui se bat comme un lion pour retrouver sa liberté et qui malgré tous ses ennuis est toujours de bonne humeur, Christine Eloy Ruffaut qui fait un sacré chouette travail sur les tutelles en recherchant des documents et en nous les faisant partager, Marie-Claude Courty dont les posts sont toujours précis et informatifs, Caroline Jamet qui relaye nos posts en les partageant, la jeune Emmanuelle qui vient de nous rejoindre et nous apporte son témoignage... Vernel qui comme Michel se bat comme un lion pour reconquérir sa liberté ! Philippe Cailleux qui a écrit un ouvrage sur les tutelles qui est un petit joyau ' La France m'a suicidé ' et tant d'autres que j'oublie...

AU MINISTRE DE L'ECONOMIE BRUNO LE MAIRE




Association de Défense des Victimes des Tutelles

A Monsieur Bruno Le Maire, ministre de L'Economie.

Objet : Demande d'enquête concernant les logiciels truqués utilisés par les associations tutélaires.



Conscient de l'exaspération croissante des Français par rapport à la corruption dans le monde politico-judiciaire, Emmanuel Macron, quand il était candidat à la Présidence, avait promis de " moraliser " la vie politique.

Il serait temps que le Président tienne ses promesses et pour ce qui est de votre domaine , Monsieur le Ministre, il est largement temps d'ouvrir une enquête sur les agissements des associations tutélaires UDAF en tête.

En haut lieu tout le monde le sait depuis longtemps, les soi-disant ' protégés ' sont en fait spoliés par ceux-la même qui sont payés pour protéger leurs biens...

Nous recevons à l'Association de Défense des Victimes des tutelles des plaintes de plus en plus nombreuses concernant l'absence de contrôle des Comptes de gestion des tuteurs et le développement des logiciels truqués permettant aux tuteurs de détourner les biens de leurs "protégés " est une pratique d'autant plus honteuse qu'elle est faite sur le dos de " vulnérables " qui n'ont aucun moyen de se défendre puisqu'ils sont livrés pieds et poings liés à des tuteurs qui peuvent faire d'eux ce qu'ils veulent.

Les greffiers des Tribunaux d'instance tout comme les Juges de Tutelles qui sont supposés contrôler les tuteurs ferment curieusement les yeux sur les pratiques scandaleuses de ces derniers...

En matière de détournement et de logiciels truqués l'UDAF est championne mais les associations tutélaires et les Mandataires judiciaires ne sont pas en reste bien au contraire.

Il nous paraît urgent que le Ministère de l'Economie ouvre enfin une enquête digne de ce nom sur ces détournements de bien et sur l'utilisation frauduleuse des logiciels par les associations tutélaires.

Nous souhaiterions vivement être reçus par vous afin de vous présenter les dossiers qui sont en notre possession.

Il serait aussi souhaitable que le fisc s'intéresse de plus près aux Mandataires judiciaires des Majeurs Protégés. j'ai eu un entretien avec une personne qui a longtemps travaillé aux impôts et qui m'a appris que certaines professions notamment celle des MJPM ne faisaient jamais l'objet de contrôles fiscaux... Ordre venu d'en haut paraît-il !

Je vous remercie de l'attention que vous voudrez bien porter à nos légitimes revendications.

Veuillez agréer, Monsieur le Minsistre, l'expression de ma considération distinguée.

samedi 26 août 2017

Oh la la ! Je poste trop de trucs !








Oh la la !   je poste tellement de trucs sur  mes blogs que même-moi je n'arrive plus à m'y retrouver !




La tutelle c'est le vol !



La tutelle c'est le vol !


La tutelle c'est le vol !


utelles publiques :loi « détournée » ou loi des « détournements »?
Par Hubert DELOMPRÉ le jeudi 13 mars 2008, 11:40 - Tutelles publiques - Lien permanent
Lors des débats relatifs à la loi 2007-308 (sur les « tutelles »), les Pouvoirs Publics ont rappelé que « la protection (tutélaire) doit être envisagée d'abord au sein du groupe familial, protecteur naturel du majeur vulnérable, avant toute désignation d'un tiers » (discours de M. de VILLEPIN, 28/11/2006).
Que fait la « Justice »? Généralement le contraire. Prononcer l'incapacité ou l'abandon des familles, déclarer les tutelles « vacantes », les déférer à l'Etat, les « confier » à des associations ou à des tuteurs professionnels qu'elle désigne et ne contrôle pratiquement pas,... tout cela arrange manifestement ses affaires.

En 2007, le rapport du Sénat a souligné, à la suite des rapports de 1998 et du rapport FAVARD de 2000 : « Les greffiers en chef n'ont ni la formation ni les moyens de contrôler les milliers de comptes qui leur sont transmis chaque année. A cet égard, votre commission regrette que, pour des raisons budgétaires, l'expérimentation conduite depuis 2001 dans les cours d'appel d'Angers et de Bourges, consistant à mettre à disposition des greffiers en chef des personnels du Trésor public pour assurer le contrôle des comptes, ne puisse être généralisée ni même poursuivie. Les résultats observés étaient en effet très positifs ».
Les Pouvoirs Publics reconnaissent donc la nature, l'importance et la gravité des malversations commises par des tuteurs publics, associatifs ou professionnels, sous couvert des procureurs et des tribunaux. Aussi s'emploient-ils à dissimuler cette réalité ahurissante car chaque malversation est un exemple supplémentaire de la collusion établie entre certains de ses hauts représentants et des tuteurs véreux. L'Etat lui-même est volé par ces « tuteurs » que les Pouvoirs Publics laissent faire....voire encouragent!
Le cas de l'UDAF des Pyrénées Atlantiques illustre cette situation. Pendant des années, des dirigeants de cette UDAF ont détourné des millions d'euros à leurs 2.800 tutélaires et abusé les collectivités sous couvert de pratiques comptables relevant du grand banditisme financier. Aucun de ces dirigeants n'a été inquiété ou mis en examen malgré l'énormité des faits. Quant aux pratiques comptables scandaleuses mises à jour, elles perdurent dans les UDAF et dans les centaines d'associations tutélaires que la Justice « sélectionne », « contrôle » et qui vraisemblablement ....l'« intéressent ».
Il ressort des malversations tutélaires que:
1. les tutelles d'Etat sont largement aux mains de bandes judiciaro-affairistes qui pillent les tutélaires et leurs familles sous couvert de « philanthropie », de lois et d'absence intentionnelle de contrôles,
2. pour occulter cette situation scandaleuse, la « Justice » et les Pouvoirs Publics dénient toutes les transgressions aux droits fondamentaux de la personne et les drames individuels ou familiaux causés par ces bandes organisées.
Ces malversations conduisent aussi à s'interroger sur la loi 2007-308 : celle-ci n'aurait-elle pas pour finalité de légaliser les abus des tuteurs trafiquants multi-récidivistes de comptes, et d'en faciliter de nouveaux ? (*). Le déni permanent des scandales tutélaires et le refus des Pouvoirs Publics et des élus de répondre aux questions précises qui leur sont posées sur les pratiques révoltantes de maints tuteurs publics incitent à le penser.
Ooooooooo (*) ● art 503, 3ème alinéa: (inventaire) la loi stipule que la personne placée sous protection peut faire la preuve par tous moyens de la valeur et de la consistance de ses biens. Une personne placée sous tutelle peut-elle vraiment faire cette preuve par tous moyens?
En plaçant une personne (dont les capacités intellectuelles sont a priori très altérées) sous tutelle, la Justice la prive ipso facto de tout droit; elle ne lui laisse que le droit d'être représentée par son tuteur (droit de représentation). La Justice commence donc par priver la personne du droit de faire la preuve qu'elle lui réclame ensuite; elle la prive également de tous les moyens qu'elle feint de lui laisser. Avec de telles dispositions, les tuteurs sont vraiment tranquilles.....pour le vol en bande organisée !
● art 510, alinéa 3: la loi stipule que le tuteur est tenu à la confidentialité du compte de la personne protégée. Sous ce couvert et du fait du refus systématique de la Justice de désigner un subrogé tuteur dans le cadre des tutelles d'Etat (tutelles réputées parfaites puisque « gérées » et contrôlées par Lui!!), les tuteurs publics ont toute latitude de faire ce qu'ils veulent dans et avec les comptes des tutélaires......:et ils ne se « gênent » pas !,



utelles publiques :loi « détournée » ou loi des « détournements »?
Par Hubert DELOMPRÉ le jeudi 13 mars 2008, 11:40 - Tutelles publiques - Lien permanent
Lors des débats relatifs à la loi 2007-308 (sur les « tutelles »), les Pouvoirs Publics ont rappelé que « la protection (tutélaire) doit être envisagée d'abord au sein du groupe familial, protecteur naturel du majeur vulnérable, avant toute désignation d'un tiers » (discours de M. de VILLEPIN, 28/11/2006).
Que fait la « Justice »? Généralement le contraire. Prononcer l'incapacité ou l'abandon des familles, déclarer les tutelles « vacantes », les déférer à l'Etat, les « confier » à des associations ou à des tuteurs professionnels qu'elle désigne et ne contrôle pratiquement pas,... tout cela arrange manifestement ses affaires.

En 2007, le rapport du Sénat a souligné, à la suite des rapports de 1998 et du rapport FAVARD de 2000 : « Les greffiers en chef n'ont ni la formation ni les moyens de contrôler les milliers de comptes qui leur sont transmis chaque année. A cet égard, votre commission regrette que, pour des raisons budgétaires, l'expérimentation conduite depuis 2001 dans les cours d'appel d'Angers et de Bourges, consistant à mettre à disposition des greffiers en chef des personnels du Trésor public pour assurer le contrôle des comptes, ne puisse être généralisée ni même poursuivie. Les résultats observés étaient en effet très positifs ».
Les Pouvoirs Publics reconnaissent donc la nature, l'importance et la gravité des malversations commises par des tuteurs publics, associatifs ou professionnels, sous couvert des procureurs et des tribunaux. Aussi s'emploient-ils à dissimuler cette réalité ahurissante car chaque malversation est un exemple supplémentaire de la collusion établie entre certains de ses hauts représentants et des tuteurs véreux. L'Etat lui-même est volé par ces « tuteurs » que les Pouvoirs Publics laissent faire....voire encouragent!
Le cas de l'UDAF des Pyrénées Atlantiques illustre cette situation. Pendant des années, des dirigeants de cette UDAF ont détourné des millions d'euros à leurs 2.800 tutélaires et abusé les collectivités sous couvert de pratiques comptables relevant du grand banditisme financier. Aucun de ces dirigeants n'a été inquiété ou mis en examen malgré l'énormité des faits. Quant aux pratiques comptables scandaleuses mises à jour, elles perdurent dans les UDAF et dans les centaines d'associations tutélaires que la Justice « sélectionne », « contrôle » et qui vraisemblablement ....l'« intéressent ».
Il ressort des malversations tutélaires que:
1. les tutelles d'Etat sont largement aux mains de bandes judiciaro-affairistes qui pillent les tutélaires et leurs familles sous couvert de « philanthropie », de lois et d'absence intentionnelle de contrôles,
2. pour occulter cette situation scandaleuse, la « Justice » et les Pouvoirs Publics dénient toutes les transgressions aux droits fondamentaux de la personne et les drames individuels ou familiaux causés par ces bandes organisées.
Ces malversations conduisent aussi à s'interroger sur la loi 2007-308 : celle-ci n'aurait-elle pas pour finalité de légaliser les abus des tuteurs trafiquants multi-récidivistes de comptes, et d'en faciliter de nouveaux ? (*). Le déni permanent des scandales tutélaires et le refus des Pouvoirs Publics et des élus de répondre aux questions précises qui leur sont posées sur les pratiques révoltantes de maints tuteurs publics incitent à le penser.
Ooooooooo (*) ● art 503, 3ème alinéa: (inventaire) la loi stipule que la personne placée sous protection peut faire la preuve par tous moyens de la valeur et de la consistance de ses biens. Une personne placée sous tutelle peut-elle vraiment faire cette preuve par tous moyens?
En plaçant une personne (dont les capacités intellectuelles sont a priori très altérées) sous tutelle, la Justice la prive ipso facto de tout droit; elle ne lui laisse que le droit d'être représentée par son tuteur (droit de représentation). La Justice commence donc par priver la personne du droit de faire la preuve qu'elle lui réclame ensuite; elle la prive également de tous les moyens qu'elle feint de lui laisser. Avec de telles dispositions, les tuteurs sont vraiment tranquilles.....pour le vol en bande organisée !
● art 510, alinéa 3: la loi stipule que le tuteur est tenu à la confidentialité du compte de la personne protégée. Sous ce couvert et du fait du refus systématique de la Justice de désigner un subrogé tuteur dans le cadre des tutelles d'Etat (tutelles réputées parfaites puisque « gérées » et contrôlées par Lui!!), les tuteurs publics ont toute latitude de faire ce qu'ils veulent dans et avec les comptes des tutélaires......:et ils ne se « gênent » pas !,

vendredi 25 août 2017

Messieurs les Magistrats du CSM


objet Plainte au CSM contre le Juge Oxx Axx, juge des tutelles des Majeurs dits protégés. Tribunal d'instance de Saint-Maur des Fossés. Saint-Maur des Fossés 94100


Mesdames et Messieurs les Magistrats du CSM,

QUIS CUSTODIET IPSOS CUSTODES ?

Avant de vous adresser ce courrier je me suis documentée sur la question et j'ai très bien compris qu'en aucun cas vous ne pouviez intervenir sur une décision de Justice, et que les plaintes devaient porter uniquement sur le comportement du Juge et que celui-ci ne devait plus être en charge du dossier.

Ces trois conditions étant réunies de mon côté- ma mère étant décédée le 7 août dernier, le Juge Oxx Axx a été déssaisi de son dossier.

Je considère et je vais le prouver que le Juge Oxx Ax a eu une attitude méprisante vis à vis de moi pendant la durée de la mise sous tutelle de ma mère Xxx placée le 2 juin 2014 sous la tutelle de Sxx Wxx, par décision du JT du TI de Saint-Maur des Fossés.

Dès le départ la tutrice s'est avérée tout à fait incompétente et j'ai estimé qu'il était de mon devoir de rapporter ses manquements au Juge des tutelles car ils étaient de nature à porter gravement préjudice à ma mère, tant sur le plan financier que sur le plan psychologique et médical. En effet , les tiers peuvent signaler à ce magistrat tout acte ou omission du tuteur ou curateur de nature à porter atteinte aux intérêts du majeur protégé, en vertu de l’article 499 du Code civil.

- La tutrice a laissé ma mère, dans sa maison de retraite, sans vêtement de rechange, sans shampoing ni savon etc.pendant plus de huit mois.

- Contre la volonté expresse de sa ' protégée " la tutrice  a refusé de laisser le petit fils de Madame Fleuriot occuper le pavillon qu'elle occupait avant son entrée à la Maison de retraite, mon fils qui souffre de dépression chronique s'est retrouvé à la rue du jour au lendemain et couchait dans sa voiture entre deux séjours à l'hôpital. Ma mère a profondément souffert de cette situation , a refusé dès lors de s'alimenter, en 2015 et on lui a administré, dans sa maison de retraite force psychotropes pour l'obliger à se soummettre aux diktats de la tutrice.

- La tutrice a interdit à ma mère de revenir voir sa maison et son jardin qui n'étaient qu'à cinq minutes de la Maison de retraite alors que ma mère n'avait accepté la solution Maison de retraite qu'à condition de pouvoir revoir ssa maison de temps en temps. Ma mère a été profondémment affectée par cette interdicition dépourvue de tout fondement.

- Les fournisseurs du pavillon de ma mère ( fuel, système d'alarme etc.) ne cessaient de me harceler sur mon portable et ma messagerie mail de relances, ils se plaignaient que la tutrice ne payait aucune facture et menaçaient ma mère de poursuites judiciaires.. J'étais obligée de payer des fortunes en avocat pour que la tutrice daigne enfin payer les factures.

Kafka n'est jamais très loin en matière de tutelle...

- Le pavillon de ma mère a été laissé sans assurance pendant un an...

- Par contre la tutrice, trois jours à peine après sa prise de fonction, a imposé que le linge de ma mère soit confié à une blanchisserie ( 72€ par mois : magouilles et petits arrangements entre la tutrice et la Maison de retraite) et ce, alors que jusqu'alors je lavais moi-même et bien sûr gratuitement le linge de ma mère.

_ la tutrice et le notaire se rejetant mutuellement la responsabilité du règlement de la succession de mon père et faisant traîner les choses, il a fallu une procédure judiciaire qui a rapporté 50.000€ aux avocats !

- Comptes de gestion non remis à ma mère par la tutice.

- J'ai fini en passant par des avocats par avoir accès à ces comptes et constaté de graves ' anomalies ' je les ai faites constater par un huissier de justice mais la greffière et le Juge ont prétendu que tout était ok, ce qui est archi faux.

Pourquoi le Juge et la greffière en chef ont ils couvert les agissements de Madame la tutrice Wxxx qui a imposé des dépenses incongrues à ma mère ? et lui a fait ainsi causé d'importants préjudicesA partir de ce moment, le Juge m'a accusée de ' trop m'intéresser ' à l'argent de ma mère !

Mais on rêve en plein jour là ! C'est quand même le monde à l'envers !

-La tutrice a cru bon de placer une somme d'argent très importante en assurance vie et ce alors que ma mère avait 99 ans ! Ce placement à cet âge est totalement déconseillé pour de nombreuses raisons je l'ai dit au Juge et je lui ai fait passer le message via un avocat. Le Juge m'a accusée de ne penser qu'à l'argent !

-Le juge ne répondait jamais absolument jamais à mes courriers puis il a fini par accepter de me convoquer : Pendant l'entretien qui a dû durer 8 minutes, pas plus, il a eu une attitude méprisante et arrogante, me coupant sans cesse la parole de façon autoritaire et ne me laissant pas en placer une.

J'ai continué à lui écrire, les agissements de la tutrice étant de pire en pire.

Le juge m'a alors accusée de ' harcèlement ' et m'a menacée de poursuites judiciaires.

-Dans l'intérêt général et pour éviter que d'autres ne subissent ce que ma mère a subi j'ai donné de la publicité à ces faits et la tutrice m'a accusée de dénonciation calomnieuse.

J'ai adressé en 2016 une reqûete au Juge des tutelles pour avoir la tutelle de ma mère. Je lui ai démontré une nouvelle fois point par point les manquements graves de la tutrice qui n'a jamais rendu le moindre service à ma mère.Le Juge ne m'a jamais répondu.

Je lui ai ensuite fait parvenir la même requête via un avocat et il a répondu, bien sûr négativement, mais surtout par une lettre accusatoire envers moi :

Il me reproche de lui écrire trop souvent, mais si je le fais c'est qu'il ne répond jamais à mes courriers et encore une fois ' de ne parler que d'argent dans mes courriers ' c'est honteux d'avoir dit ça, c'est d'ailleurs l'argument favori des Juges, si des proches signalent les agissements frauduleux du tuteur c'est qu'ils s'intéressent à l'argent du protégé. C'est de l'inversion accusatoire car ce sont en fait les tuteurs qui ne sont pas tous d'une honnêteté scrupuleuse qui louchent sur les biens du ' protégé ' et non l'inverse.

je considère sa lettre comme insultante vis à vis de moi Le Juge ment effrontément en disant que je ne parle que d'argent dans mes courriers, c'est totalement faux ! Je peux prouver facilement mes dires, j'ai un dossier de 400 pages sur cette triste affaire.

Je sais Mesdames et Messieurs les Magistrats du CSM que de très nombreuses plaintes arrivent chez vous contre des Juges des tutelles et qu'hélas très peu d'entre elles retiennent votre attention et sont suivies d'effet...

C'est regrettable, les pouvoirs dont jouissent les juges des tutelles, leur attitude dictatoriale vis à vis des ' protégés ' et méprisante et arrogante vis à vis des proches nous paraissent à tous hors de saison... Nous ne sommes plus sous l'Ancien Régime... ni sous Staline !

Dans son célèbre rapport de 2016, la Cour des Comptes fustige le manque de contrôle des tuteurs... Mais les Juges ne sont ils pas supposés les contrôler ? La vieille rengaine selon laquelle ils sont débordés de dossiers ne nous satisfait pas.. Et au fait, qui contrôle les Juges ? Quis custodiet ipsos custodes ?

Le député Patick Hetzel qui succède à Emile Blesig auteur du fameux rapport époyme sur les tutelles de 2007 a écouter nos revendications concernant la détérioration lamentable du système des tutelles et il a écrit au Garde des Sceaux et Ministre de la Justice Nicole Belloubet pour lui demander d'ouvrir une enquête sur la non application de la réforme de 2007.

Espérons que le Minsitre de la Justice, dans le cadre de la moralisation de la vie publique et JUDICIAIRE, saura enfin prendre des mesures qui s'imposent, contrairement à ses prédécesseurs qui, depuis plus de 20 ans ferment les yeux sur la dégradation de ce système qui se prétend de protection et est si souvent de ' prédation ' et de domination.

Longtemps les victimes des tutelles se sont tues. Mais aujourd'hui les français réclament plus de transparence et la moralisation de la vie politique et JUDICIAIRE. Les dysfonctionnements de la justice et notamment dans le domaine tutélaire deviennent tout simplement intolérables.

Il se pourrait que la rentrée soit chaude.

En vous remerciant de m'avoir lue.

Respectueusement.


SIGNALEMENTS DES ACTES DU TUTEUR AU JDT


Signalement des actes du tuteur au JDT


Signalement des actes du tuteur ou du curateur



La loi prévoit que le signalement des actes et omissions du tuteur ou curateur peut émaner de tierces personnes, sans autres précisions, selon l’article 499 du Code civil.

Un tel signalement se matérialise par un courrier, le cas échéant avec accusé de réception, adressé au juge des tutelles ayant procédé à l'ouverture de la mesure de protection. Le magistrat compétent est celui du tribunal d'instance du lieu où réside le majeur protégé.

Précisant l'identité du demandeur, cette requête doit également contenir les motifs du signalement et démontrer en quoi les agissements du tuteur ou du curateur sont attentatoires aux intérêts du majeur défaillant.

Ma petite remarque perso: tout ça c'est du blabla et c'est la théorie: en fait le Juge se fout totalement des méfaits du tuteur et de vos plaintes !

jeudi 24 août 2017

Une excellente nouvelle ! Vous pouvez noter les avocats!


Enfin une excellente nouvelle !



Sur nos différents sites, ceux consacrés aux tutelles mais aussi ceux consacrés aux avocats , nous avons relayé de nombreux témoignages de personnes se plaignant d'avoir été trahies par leur avocat qui , après leur avoir promis monts et merveilles, s'est dégonflé comme une baudruche lors de l'audience et dont nous savons tous qu'ils sont de connivence avec les tutelles.

Les tutelles sont un marché très juteux pour de nombreuses professions sont bien sûr celle des avocats.




Pour ne citer que mon cas personnel : les conneries de la tutrice de ma mère ont permis aux avocats d'empocher 50.000€.




Pour en savoir plus lisez le document " Au secours j'hérite " en téléchargement libre sur notre site principal que je ne cite pas ici pour que l'andouille Marc-Antoine ne vienne pas polluer notre site principal.. mais vous le connaissez tous, je pense.




N'hésitez pas à lire " Au secours j'hérite " parce que j'y fais la démonstration des collusions entre tutelles et avocats.




Les avocats savent pertinemment que le système des tutelles est pourri jusqu'à l'os mais ils ont tout intérêt à ce que ces dysfonctionnements perdurent, ça leur permet de bosser et de toucher du fric sur le dos des victimes des tutelles.




Pour en revenir à la bonne nouvelle, la voici : désormais les internautes ont le droit de noter les avocats, c'est une excellente chose.

A vos étoiles donc !

Voilà qui est fait. Sans grande surprise, la Cour de cassation a autorisé la comparaison et la notation d’avocats par des sites internet n’émanant pas de la profession, pourvu que ces sites délivrent au consommateur une information loyale, claire et transparente (Cour de cassation, 1ère ch. civile, n°16-13669 11 mai 2017). La Cour valide donc cette tendance à la note venue des Etats Unis et qui s’applique aux médecins comme aux avocats (cf. F. Chhum, Notation et comparaison des avocats par des sites internet : un nouveau business pour les legal start up autorisé par la Cour de cassation, Village de la Justice, mai 2017). Les avocats, comme les livres, les hôtels ou les restaurants pourront désormais être notés par leurs clients via des plateformes, contribuant à un mouvement de désintermédiation en apparence optimisée, par le jeu de la qualité estimée.



Les avocats seront donc eux aussi contraints de passer par les fourches caudines des avis de leurs clients. Ces clients, leurs clients, viendront se faire juges à leur tour, du traitement de leur dossier. Ils cliqueront sur un pouce levé ou attribueront à leur avocat, un nombre d’étoiles dorées, manifestant leur degré de satisfaction. Il sera fonction de leur expérience ressentie à l’occasion de la prestation exécutée et de son résultat : la course aux étoiles est ouverte…chacun sa chance et que le meilleur gagne !!! D’un simple clic, se faire juge de son avocat, de son homme de loi, dans un élan de Saturnales !! Oui, décidément la technologie rend tout possible !!

Source : Stéphane Larrière

mercredi 23 août 2017

NON A LA MISE SOUS Curatelle ABUSIVE DE MICHEL



Michel, Bonjour, j'ai rédigé un petit texte sur votre cas et je vous autorise à le communiquer à qui vous voulez et à en faire l'uage que vous souhaiterez à la condition expresse, cependant, que pas un mot de mon texte ne soit modifié.




En tant que Présidente de l'Association de Défense des Victimes des Tutelles, j'ai eu l'occasion de faire la connaissance il y a quelques mois de Monsieur Michel Bouguin qui semble, du moins à ses dires, faire l'obket d'une mise sous tutelle abusuve.

Or, ces mises sous tutelle abusives se multiplient ces derniers temps et deviennent extrêmement préoccupante, au point d'ailleurs que les médias, pendant si longtemps réticents à aborder le sujet tabou des tutelles s'intéressent aujourd'hui de très près aux tutelles abusives. L'un des journalistes avec lesquels je travaille a d'ailleurs tourné une émission qui sera diffusée prochainement sur ce sujet et va certainement faire du bruit.

Pour en revenir à Monsieur Bouguin sa mise sous curatelle semble consécutive à un conflit qui l'oppose à son propriétaire.

Je ne connais pas le dossier mais même en admettant que les torts soient du côté de Monsieur Bouguin cela nécessite t il vraiment sa mise sous curatelle? Mesure extrêmement lourde et qui ne doit être prise que s'il y a altération des facultés mentales.

Je communique quotidiennement avec Monsieur Bouguin depuis des mois et il me paraît avoir toutes ses facultés mentales et même au-delà... Son orthographe est impeccable ( ce qui n'est pas toujours le cas des personnes sous tutelle ) ses écrits parfaitement cohérents, clairs et argumentés...

Comment un expert psy a t il pu signer un certificat demandant la mise sous curatelle pour ce monsieur, ça me dépasse !

Pourquoi cette manie de mettre tout le monde sous curatelle ? Volonté du gouvernement de masquer le chômage en donnant du travail aux tuteurs ? Soumission au puissant lobby des tutelles ? ou autre chose d'encore plus grave selon mes amis journalistes ?

J'ai écrit ce témoignage en toute bonne foi et d'après les éléments dont je dispose.

Si des éléments dont je n'aurais pas eu connaissance motivaient cette mise sous curatelle vous voudrez bien ne pas tenir compte de ce courrier.

Respectueusement.

lundi 21 août 2017

Il faut plus d'associations de lutte contre les tutelles



Il faut plus d'associations de Défense de Victimes de tutelles ! 


Après la parution de son excellent livre-enquête sur la mafia des tutelles, Valérie Labrousse a été assaillie de demandes d'aide de la part de nombreuses victimes de cet abominable système tutéalaire et elle a conseillé à ces personnes de créer des associations, Collectifs, Comités etc.

Il est regrettable qu'elle n'ait pas été davantage entendue !

Les journalistes qui m'ont contactée via mes sites internet m'ont tous expliqué qu'ils étaient surpris et choqués par cette absence d'association ou du moins d'association digne de ce nom, c'est à dire réactive et dynamique...

J'ai alors décidé d'en créer une et je peux vous dire que ce n'est pas une mince affaire : il faut aller à la recherche des victimes, en utilisant bien sûr les réseaux sociaux et cela prend un temps fou !

Il faut contacter toutes les institutions concernées, Députés, Sénateurs, Ministres, etc. et cela prend un temps fou...

Il faut receuillir des témoignages et les publier sur internet, et cela prend un temps fou.

Bref je travaille sans relâche, depuis plus d'un an , H24 et 7 jours sur 7 à créer quelque chose qui soit efficace.

Je ne dis pas ça pour me plaindre et pleurer sur moi-même, je suis passionnée par cette tâche et je ne ressens même pas la fatigue, même après des nuits blanches passées à rechercher documents, adresses etc.

L'Association de Défense des Victimes des Tutelles est toute jeune, même pas un mois, puisqu'elle a été créée le 24 juillet, mais je pense qu'elle a des fondations solides en raison de tout le travail de préparation qu'il y a derrière.

Cela dit, la tâche est immense et je souhaite de tout coeur que d'autres eux aussi créent, de leur côté, des Associations, Comités et Collectifs !

Il serait bien sûr souhaitable que ces associations ou collectifs ne soient pas un simple clône de la nôtre, et que leurs organisateurs ne se contentent pas de copier les idées ou les articles qui sont sur nos différents sites. Cela serait évidemment contre-procductif...

Mais j'ai confiance, je suis sûre que les organisateurs trouveront des idées originales et des angles d'attaque différents des nôtres.



Alerte aux logiciels truqués de l'UDAF

Message urgent : Les comptes antastiques de l'UAF
L'UDAF  UTILISE DES LOGICIELS  TRUQUES, ALERTEZ AUTOUR DE VOUS
INFO A LA POPULATION des majeurs "protégés" mis sous tutelle d'UDAF ou autres mandataires :
Remarquez bien en lisant ,que les chiffres sont CONSIDERABLES : merci à eux de le préciser mais ça on sait déjà !
MAIS e n'est pas eux qui vous détournent votre fric, non non ... ce sont leurs logiciels qui merdent complètement ... au point que leur compta est totalement frauduleuse et que même la justice les a invité à en changer : c'est dire ... ou plutôt c'est écrit !!!
Ca date de 3 ans ce document, mais je le publie car j'ai pas mal de contacts de personnes spoliées comme l'a été mon fils handicapé !
Donc on a plus qu'à lancer une grande enquête nationale pour savoir si tous ces escrocs en bandes organisées ont changé leur logiciel : informatique bien sûr, les leurs ca serait beaucoup plus difficile ! J'interroge entre autre, les députés de la commission des finances !
J'ai masqué mon adresse pour pas recevoir trop de demandes en mariage, mais je garantis l'exactitude du document : rien n'est faussé chez moi ... Peuvent pas en dire autant partout !!
N'hésitez pas à faire suivre et à partager car si vous n'êtes pas concernés aujourd'hui, vous pourrez l'être demain ne serait-ce que par votre âge ou par accident ! Pensez-y et même les jeunes ...


Aucun texte alternatif disponible.



samedi 19 août 2017

A ce gros nul d'ALEX : si tu as quelque chose dans le pantalon téléphone nous



Alex vous êtes un minable ! doublé d'un lâche...


J'ai reçu ce texto sur mon portable :

" ça ne vous dérange pas de faire comme les Udaf ? Mêmes magouilles, mêmes méthodes "

Le n° qui s'affichait est le 07 69 74 44 01

J'ai bien sûr essayé de joindre cette mystérieuse personne,car moi j'aime bien m'expliquer en face, mais bien sûr impossible, ça ne répondait pas et aucune messagerie.

Le même jour, un commentaire est placé sur le blog ADVTTUTELLES

"E n plus nul besoin d'associations, un Comité National de Défense des Victimes de Tutelles et Curatelles www.CNDVTC.fr, au pouvoir médiatique certain existe déjà et ils font en 1h ce que vous ne ferez jamais en un an.

A bon entendeur...."

+ 2 autres commentaires du même tonneau , aussi vulgaires et mesquins et postés par ce même Alex déguisé en ' Anonyme ' et ' Unknown ' pour faire croire qu'il y avait plusieurs personnes qui ont posté ces commentaires. Mais comme ce pauvre Alex n'est pas fut fut il a posté les 3 commentaires le même jour et à trois minutes d'intervalle... Pas très malin.

Quand au fameux CNDVT " au fort pouvoir médiatique " ( si si je vous assure il a bien écrit ça ) personne n'en a jamais entendu parler.

vous pouvez taper CNDVT toute la nuit sur Google sans rien trouver.

Bref Alex = abruti+ myho.+lâche.

Alex si vous avez quelque chose dans le pantalon vous nous contactez
 en direct par tél et pas en laissant lâchement des messages débiles par texto. OK mon grand ?

Les arnaques aux tutelles : un filon pour les banques




L'arnaque aux tutelles : un filon pour les banques

MERCREDI, 22 MARS, 2000

L'HUMANITÉ


NDLR: cet article date de 2000 mais il n'a hélas rien perdu de son actualité

Banques. Les comptes-pivots mis en place pour la gestion du secteur protégé voient passer beaucoup d'argent.

Derrière la respectable façade d'associations désignées comme curateurs ou tuteurs se cache un système de détournement de fonds qui profite largement aux banques. Les victimes sont toujours des handicapés ou des personnes fragilisées par l'existence. Enquête.




Nina, a mis six ans pour se relever à la suite d'un naufrage conjugal. Seule avec trois enfants. Déprime, pharmacodépendance, perte de contact avec la réalité, avalanche de dettes... En quelques mois, elle sombre... " Pour me protéger, ma sour m'a fait placer sous curatelle ", explique-t-elle. La curatelle ? Un statut intermédiaire. Sous tutelle, elle serait totalement dépendante des décisions du tuteur. Sous curatelle, elle conserve ses droits civiques, mais doit co-gérer son budget avec un curateur. Tuteurs et curateurs peuvent être des individus ou des associations agrées. Nina a été confiée par le juge des tutelles, à Toulon, à l'ATMP (Association tutélaire des majeurs protégés du Var). " J'avais un salaire correct et je leur faisais entièrement confiance. " Culpabilisée, Nina revenait complètement cassée des rares entretiens que l'ATMP lui accordait : " Ils m'expliquaient que je vivais au-dessus de mes moyens. Pourtant, je devais me débrouiller avec moins de 400 francs par semaine et par personne, pour nourrir et vêtir mes trois enfants et moi-même. Plus ils me culpabilisaient, plus je les laissais faire. " Jusqu'en 1999. Nina reconquiert peu à peu son autonomie et sa dignité. Lorsque la Commission de surendettement réexamine sa situation, en juillet 1998, elle plaide elle-même sa cause et obtient un réaménagement plus favorable de ses dettes. La Commission repousse notamment les frais de curatelle présentés par l'ATMP.




La curatelle, une cogestion ? Chiche. Nina demande à avoir accès à son dossier. L'association ne cède qu'après avoir été mise en demeure par lettre recommandée. La jeune femme découvre de bien curieuses pratiques qui ne lui avaient jamais été signalées. À aucun moment, elle n'a été consultée ou informée. Ses relevés bancaires ne sont que de banals listings informatisés. L'ATMP s'est empressée de passer outre la décision de la Commission de surendettement, en s'attribuant 6 900 francs, puis 4 600 francs. Les frais de curatelle étant calculés à partir du salaire annuel, celui de Nina a été gonflé de 30 000 francs fictifs. De plus, Nina se voit accablée de frais de vacations qui ne correspondent à aucune prestation réelle ou vérifiable. Ainsi, deux vacations " déclarations d'impôts ", alors que Nina peut prouver, feuilles à l'appui, qu'elle a toujours rempli seule ses déclarations au fisc. Puis elle découvre que l'association a capté à son profit, la bourse universitaire de son fils aîné majeur, non concerné par la curatelle. Prolixe en sermons moralisateurs sur la rigueur de gestion, l'ATMP " oubliait " parfois de payer le loyer et quelques factures... Situations régularisées le mois suivant. Mais pendant ce temps, où était passé l'argent ? " Et le salaire qui s'égarait parfois sur un compte non affecté. " " Une erreur de la secrétaire, sans aucune conséquence ", explique, très hautain, le directeur de l'ATMP qui insiste sur sa formation de " juriste ". Pressé de s'expliquer sur cette accumulation d'irrégularités, il se réfugie derrière la toute nouvelle juge des tutelles : " Elle a validé nos comptes ".




Défense qui ne surprend pas Ulrich Schialchli, juge des tutelles à Aurillac (Cantal) et membre du bureau du Syndicat de la magistrature : " Depuis 1995, le greffier en chef est censé valider les comptes. Mais que peut-il vérifier à partir du document fourni par l'association ? " A priori, le juge doit faire confiance. Il croule sous une charge de travail aberrante, rendant les contrôles aléatoires. Le nombre des placements, tutelles ou curatelles, a littéralement explosé : + 44 % entre 1990 et 1996. Plus d'un majeur sur cent est aujourd'hui placé sous un régime de protection.




La transparence est l'exception. L'opacité, la règle. L'absence de contrôles génère des situations scandaleuses. Toujours à Toulon, Philippe M. ne décolère pas. Il avait demandé le placement sous tutelle de son père, dont l'état s'était dégradé. Le vieil homme, ancien boucher, dispose d'une retraite de 9 000 francs mensuels. L'association tutélaire, l'UDAF (1), ne lui reverse pour vivre que 500 francs par semaine, sur lesquels 300 francs vont à une aide-ménagère. Philippe a beau faire et refaire les comptes de son père, 3 100 francs s'évaporent chaque mois. Il réclame des explications. Sans succès. On pourrait multiplier les exemples.




Que font les associations de leurs excédents de trésorerie ? C'est ici qu'intervient la pratique bancaire des comptes-pivots.




Sous couvert de l'anonymat, le directeur d'une association affiliée à l'UNAPEI (2), nous en explique les mécanismes : " Nous sommes, comme associations fortement courtisées par les banques. Une agence bancaire de province qui récupère une association, peut multiplier sa clientèle par deux. " La concurrence est rude sur ce créneau entre le Crédit coopératif (BFCC), le Crédit mutuel, la Société générale et d'autres..." C'est à qui offrira les meilleurs avantages, poursuit le directeur. Telle banque propose d'informatiser gratuitement l'association, en lui imposant son logiciel. D'autres la subventionnent directement ou indirectement. Par exemple en ne lui facturant aucuns frais bancaires. Mais surtout les banques acceptent l'ouverture, au nom de l'association, de comptes-pivots. Au départ, cela rationalise la gestion. " Sur ce compte, sont regroupés tous les revenus des adultes protégés. À partir de ce pot commun, les dépenses de chacun sont gérées par l'association, en interne. De l'extérieur, cela donne l'illusion d'une gestion individualisée.




" L'existence de ces comptes-pivots est limite par rapport à la légalité, reconnaît le directeur mais on peut moralement les justifier, s'ils servent de simples passages et restent peu approvisionnés. Les dérives apparaissent dès que des sommes importantes stagnent sur ces comptes-pivots ".




Ces excédents font l'objet de placements financiers qui rapportent gros. " J'ai l'exemple d'une association qui gère 1 500 dossiers et qui récupère 800 000 francs d'intérêts par an ", précise le directeur. Il n'exagère pas. Un rapport interministériel (3) daté de 1998, dénonce ces dérapages liés aux comptes-pivots et " signale que certaines associations empochent jusqu'à deux millions de francs par an ". Il révèle le pot aux roses : " les associations ne reversent pas aux majeurs protégés les produits résultant du placement des sommes prélevées sur le compte-pivot. " Autrement dit, les adultes placés sous curatelle et sous tutelle sont traités en vaches à lait. La misère physique ou sociale, ça peut rapporter gros. L'argent détourné permet aux associations d'effectuer des " prêts " ou des " aides ", de mettre de l'huile dans la gestion de l'association voire d'effectuer des investissements immobiliers. Épinglées dans le rapport, à titre d'exemples, plusieurs associations de Seine-Saint-Denis, des Alpes-Maritimes et de Gironde. Mais les enquêteurs estiment que l'utilisation des comptes-pivots concerne une écrasante majorité d'associations affiliées à l'UNAF et une bonne partie des associations tutélaires en général. Certaines, telles l'UNAPEI, s'efforcent, sans grand succès d'ailleurs d'en limiter le champ. Le rapport qualifie ces pratiques répréhensibles : " abus de confiance, exercice illégal de la profession de banquier et détournement de fonds. " Un groupe de travail, présidé par Jean Favard, Conseiller à la Cour de cassation planche sur une réforme du dispositif de protection des majeurs.




Certaines associations, telle l'ATIVO, dans le Val-d'Oise, optent pour la transparence. Elles restent l'exception. Et nous n'avons pas abordé ici l'indélicatesse avérée de nombreux tuteurs, agréés par le procureur de la République, qui dilapident à leur profit les biens des personnes placées sous leur protection. Le rapport énumère " les indélicatesses fréquentes de certains gérants de tutelle " :à Nice, par exemple, cinq d'entre eux ont été radiés en 1994 et 1995.




À l'origine de ces dérives ? L'absence de contrôles et le désengagement des pouvoirs publics. Les DDASS et les CAF ne jouent pas leur rôle. L'État est trop content de se décharger de missions de solidarité sur des associations, sans leur transférer les moyens financiers correspondant. Tacitement, ces dernières sont invitées à s'autofinancer discrètement aux dépens des majeurs protégés. L'absence de publicité autour du rapport de 1998 est révélatrice de la gêne occasionnée par ces questions. Pourtant, aux termes de la loi du 3 janvier 1968, la tutelle ou la curatelle sont sensées protéger les personnes. Auparavant, elles servaient d'abord à contrôler un héritage, avant le décès d'un aïeul fortuné. On touche à des zones troubles des secrets familiaux, où se mêlent pouvoir et argent. Rares sont les élus qui ont envie de remuer cette boue.




Nina a gagné. En janvier 2000, elle a obtenu de la juge des tutelles du Var la levée de sa curatelle. Elle est libre. Pourtant, en mars, l'ATMP lui a prélevé d'autorité huit vacations à 180 francs pour des formalités de clôture du dossier. En réalité tout avait été réglé en 1 h 20. " Clore un dossier informatisé, c'est si simple qu'on ne facture aucun frais ", commente un autre directeur d'association tutélaire, en région parisienne. Nina se donne quelques jours de réflexion avant un éventuel dépôt de plainte : " Ce n'est pas pour moi, dit-elle, mais pour tous ceux qui n'ont pas la chance et la possibilité de contrôler ce qu'on fait de leur argent. " Elle s'étonne que devant de telles pratiques, le procureur de la République n'ait pas déjà diligenté une enquête.




Serge Garde




(1) Union nationale des associations familiales




(2) Union nationale des associations de parents et amis de personnes handicapées mentales.




(3) Rapport d'enquête interministériel sur le fonctionnement du dispositif de protection des majeurs, ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, ministère de la Justice et ministère de l'Emploi et de la Solidarité, mai 1998.

vendredi 18 août 2017

Abus UDAF signalés au député Hetzel



Association des Victimes des Tutelles



Monsieur Le Député,


Lorsque notre Association de Défense des Victimes des tutelles vous a contacté le mois dernier pour vous faire part de notre exaspération vis à vis des abus tutélaires et de la non application de la prétendue réforme de 2007 vous nous avez répondu que vous aviez écrit au Ministre de la Justice pour lui demander si elle comptait ouvrir une enquête relative à la non application de cette loi de 2007...

Nous sommes sceptiques : en effet tous les courriers adressés aux différents ministres de la Justice depuis une vingtaine d'années n'ont abouti à rien... Les Ministres de la Justice s'abritant toujours derrière le sacro saint prétexte de l'indépendance des juges ...


Les abus tutélaires, comme nous ne cessons de le dénoncer aux députés, ne cessent de se multiplier et l'exaspération est à son comble, et la rentrée risque d'être chaude.



Madame Liliane Portehaut, mère d'un jeune handicapé victime de spoliation de la part de l'UDAF vient de vous adresser un dossier très complet sur les agissements honteux de l'UDAF.

Il serait souhaitable que vos collègues des Affaires sociales ou de la Commission des Fiances se penchent sur la question.

Ce sont les Députés qui font la loi et pour ce qui est des lois sur les tutelles , elles nous semblent beaucoup plus dictées par les intérêts du lobby tutélaire que par ceux des soi disant ' protégés '...

Nous vous remercions de l'attention que vous voudrez bien porter à ces remarques.

Respectueusement.

mercredi 16 août 2017

Les ' incapables' de l'UDAF ont encore frappé



Les 'incapables ' de l'UDAF ont encore frappé !


Il s'appelle Claude, il a 90 ans, ancien ingénieur à la retraite, il est sous tutelle UDAF.

On vient de lui couper l'électicité sans le prévenir...

Je pense que vous avez tous deviné pourquoi : ces crétins de l'Udaf avaient oublié, depuis de longs mois de régler l'électricité.


Je précise que Claude a une excellente retraite et qu'il y a largement de quoi payer ses factures sur son compte.

Son tuteur se gave à bloc , il n'oublie pas de toucher son petit chèque à la fin du mois, mais il oublie de régler les factures d'électricité de Claude.

Conséquences de cette coupure pour Claude.




4 jours sans électricité, le contenu du frigo et du congélateur foutu.

Les infirmières qui viennent lui faire des soins ne peuvent entrer chez lui la sonnette ne fonctionne bien sûr pas.

Impossible pour lui recharger son portable.

Accès internet impossible.

Dans la nuit, et sans électricité il a fait une chute. Alerté par ses cris un voisin a alerté le Samu et il a été conduit aux urgences de l'hôpital, etc. etc.

Je pense que le c.. de l'UDAF pendant que ce monsieur était sur son lit d'hôpital devait dormir bien tranquillement sur ses deux oreilles.

Pascal tient tête au juge des tutelles et évite une tutelle abusive à sa mère


Pascal tient tête au Juge et évite une tutelle abusive à sa mère



Pascal a su tenir tête au Juge et a évité la mise sous tutelle abusive de sa maman


Chers tous, je vous recommande de lire bien attentivement ce post de Pascal.

Et je dédie l'échange ci-dessous à ma mère Odette dont les obsèques ont eu lieu aujourd'hui.

Pascal, médecin : Au sujet de l’exploitation des gens par l’ordre judiciaire sous prétexte de mise sous tutelle abusive, je n’ai eu connaissance que d’un seul cas : et pour cause : il concernait ma mère, à la toute fin de sa vie. Je précise que ma mère ne connaissait aucun problème financier et s’en sortit très bien mentalement parlant, jusqu’à la fin, aidée toutefois par les services municipaux pour ses repas et son ménage. Quand elle eut atteint 90 ans environ, elle reçut, fort étonnée, presque émue par tant d’égards, un psychiatre de la ville voisine qui vint sonner chez elle sans qu’elle eût fait quelque demande que ce soit. Le psychiatre lui déclara qu’il venait au nom de sa fille (ma sœur) qui s’inquiétait pour elle. Ma mère lui ouvrit grand la porte, et l’invita comme on le fait souvent dans le Nord à s’asseoir et à boire du café en mangeant des speculoos. Le psychiatre l’interrogea donc dans cette ambiance confiante, et ma mère le quitta en lui disant que c’était vraiment très gentil à sa fille d’avoir dépêché un médecin, mais qu’il voyait bien par lui-même que tout allait au mieux.


Un peu après, le reste de la fratrie et la demanderesse reçurent un compte-rendu d’examen psychiatrique effectué par un psychiatre « agréé par la justice ». Une expertise à la mords-moi le-nul, pour le médecin que je suis tout autant que ce corrompu. Bâclée, partielle, partiale, picorant des faits déconnectés du contexte, avec un historique de ma mère totalement vicieux, sous prétexte d’épargner son image. Mais surtout une expertise abusive, illégale, car le médecin n’avait nullement été mandaté par un juge pour venir forcer la porte de ma naïve maman, qui ne comprit d’ailleurs jamais qu’elle avait été instrumentalisée.


J’ai écrit au psychiatre, pour protester et le remettre à sa place : dans une poubelle.




Mais cet homme a été se protéger auprès de sa mafia : il a obtenu très facilement de la juge qu’elle rende une ordonnance post-enquête demandant l’expertise psychiatrique de ma mère !




J’ai écrit à la juge qu’elle était corrompue, que je n’assisterai pas à l’audience où serait débattue la mise sous tutelle de ma mère, mais qu’elle allait voir de quel bois je me chauffe (depuis, j’ai trainé devant leurs sales tribunaux toute une autre ribambelle -on devrait inventer le mot « ribanlaide- d’escrocs judiciaires en bande organisée).




Hélas mes sœurs participèrent activement pour l’une et passivement pour l’autre à cette supercherie. Mais la juge n’osa pas demander la mise sous tutelle, ne me répondit jamais, et surtout ne me fit pas poursuivre pour pseudo-outrage à magistrat malgré le nombre de copies en recommandé que je lui prouvais avoir fait pour la dénoncer vertueusement.




Mais pour un cas « sauvé » par ma résistance autorisée, combien de gens se laissent abuser par l’ordre judiciaire légazi, qui ne craint rien et poursuit sa colonisation des gens transformés illégalement en justiciables?




Laure : Eh bien je pense que vous avez évité bien des ennuis à votre maman. mille bravos à vous ! Malheureusement beaucoup de gens ne sont pas aussi réactifs que vous, ils font confiance à la " justice" et tombent dans un piège infernal.. Et quand ils s'en rendent compte, c'est trop tard ! Comme vous m'y avez autorisée je publierai ce témoignage sur mon site.. Vous savez parfois les gens lisent mon site et ils me téléphonent en disant " vous savez, je pensais mettre telle ou telle personne sous tutelle " mais après vous avoir lue j'essaierai de trouver une autre solution. Et ça me fait plaisir....

dimanche 13 août 2017

DU NAZISME AU LEGAZISME




Je recopie le texte, à mon humble avis magnifique de Pascal D :




Dans l’épilogue de son « reportage sur la banalité du mal », Hannah Arendt déclare au sujet des crimes nazis : « Ce genre de crime a été commis et ne pouvait être commis que sous couvert d’une loi criminelle et par un état criminel ».


C’est une évidence. Le nazisme était criminel, et ses lois étaient harmonieuses avec le « crime originel » comme on pourrait parler de « péché originel ». Aucune loi ne pouvait sauver le nazisme de sa perversité, puisque toutes les lois nazies étaient au service du nazisme.

Il n’en va pas de même du légazisme contemporain, émergé dans les années 1970 en France, et qui a consisté, insidieusement, à détourner les lois de la République de manière à juger des innocents, les parents, sous prétexte que les jugements civils seraient de portée moins grave que les jugements pénaux, et alors même que les conséquences sur la vie affective et toute la destinée des parents capturés par la machine judiciaire sont énormes, précipitant dans des centaines de milliers de cas l’un d’eux, discriminé négativement, dans une ou plusieurs manifestations et conséquences d’un profond désarroi et d’une perte identitaire massive,

Les Robes noires ont les mains sales, et rien ne les lavera, car de toutes façons, elles ne présenteront pas plus d’excuses que les nazis, sauf à la marge et surtout pour amadouer l’opinion des vainqueurs, n’en présentèrent elles et eux-mêmes.

L’aliénation judiciaire battait déjà son plein jusque dans les livres d’histoire sélectionnés par l’Education Nationale française, puisque dans le chapitre consacré au nazisme des classes de troisième, on pouvait lire, à propos d’un épisode de la déportation dans les camps de concentration par la France collaboratrice : « c’est ainsi que des milliers de Juifs furent emmenés dans des camps d’extermination, sans même avoir été jugés » (mots surlignés par moi-même). Ce petit passage est révélateur de l’absurdité et même de la monstruosité de cette réflexion assénée vers l’an 2000 par l’Education nationale française à nos enfants, leur faisant croire que le cas des Juifs, Communistes, homosexuels ou autre proies des nazis méritait quand même un jugement français, ne serait-ce que pour vérifier la légalité de leur traitement criminel. Découvrant cette horreur dans le livre d'histoire de mon fils, j'avais protesté de la façon la plus claire auprès du chef d'état et de l'éditeur. La seule réponse que j'obtins fut la suppression de ce passage dans l'édition suivante. Mon argumentaire sur les abus de pouvoir judiciaire banalisés devaient être prudemment étouffés, en douce, comme une juristocratie sait le faire...

Si l’on supporte actuellement que des centaines de milliers de parents soient jugés (au si vil comme civil), et qu’ils le soient, avec obligation de discrimination positive et négative suivant le sexe et l’âge des enfants, c’est exactement par les mêmes phénomènes de soumission à l’ordre, de crainte de perdre encore plus de responsabilités familiales en se révoltant, et d’illusion que pour son cas personnel, le juge, peut-être, sera plus « humain » que d’ordinaire.

Les mécanismes qui ont conduit les Juifs à parlementer et à négocier avec les nazis dans l’espoir que certains d’entre eux seraient épargnés ou oubliés sont exactement les mêmes que ceux qui poussent les parents (et avant tout les pères de jeunes enfants) à engager un avocat quand ils sont contraints de se rendre dans un tribunal pour y être jugés au sujet de ceux qui lui sont sacrés : leurs propres enfants. Trente mille fois, on m’a demandé si avec tout ce que je savais et avais observé, je connaissais l’adresse « d’un bon avocat, même si ses tarifs sont élevés »…Quelle misère !

Pour empêcher le renouvellement d’un génocide, Hannah Arendt imagine que la création d’une cour pénale internationale permanente devrait être créée : afin « de créer une situation embarrassante pour les représentants de toutes les nations, afin d’empêcher l’humanité de se tranquilliser et d’empêcher que le massacre des Juifs ne serve de modèle à des crimes futurs, qu’il ne soit peut-être que l’exemple, à petite échelle, et plutôt dérisoire, d’un futur génocide ».

Pour le coup, je ne puis partager complètement cette vue. Les tribunaux nationaux n’ont jamais empêché les dérives sanglantes, et même ils collaborèrent activement aux bains de sang : la Révolution française a décapité et assassiné légalement tant de gens qu’on a préféré pudiquement l’oublier pour se réjouir entre vainqueurs au non de l’abolition du royalisme.

Le légazisme familial ambiant fait des milliers de grandes victimes et des centaines de milliers d’enfants conditionnés artificiellement à, la monoparentalité triomphante, et ce sont précisément les professionnels des tribunaux qui en sont les seuls bénéficiaires exploitant l’image de l’enfance et l’image des parents discriminée selon leur sexe.

Les tribunaux internationaux ne pourront faire mieux, d’autant que le milieu judiciaire est de plus en plus déconnecté de la vie concrète, et s’isole dans ses nouvelles forteresses de l’autoritarisme comme jadis les seigneurs s’isolaient dans leurs châteaux.

Par ailleurs, jamais le crime, quel qu’il soit, qu’il soit crime de mafia, crime ordinaire ou crime d’état, ne se préviendra par les lois : il ne peut que se châtier par elles.

Hannah Arendt le reconnaît d’ailleurs dans deux autres passages de son épilogue, où elle convient à raison que les lois n’ont aucune importance sans qu’il y ait justice, or la notion de justice n’a que peu de choses à voir dans l’absolu avec les tribunaux, qui ne devraient être là, s’ils abritaient des serviteurs de la loi restant dans leurs missions régaliennes, que pour dire le droit, épargner les innocents et condamner les coupables.

Tout se passe comme si Hannah Arendt, lorsqu’elle rédigea ce « rapport sur la banalité du mal » au début des années soixante, craignait plus l’amplification du mal dont elle tentait de mieux comprendre la genèse et les caractéristiques, que les changements de masque, de cible, de buts, de ce mal parfaitement capable de se métamorphoser.

Pourtant l’homme reste l’homme, et il le sera à jamais. Sa quête d’emprise sur l’autre ne demande qu’à changer de discours et de procédures. L’idéologie a toujours eu soif de renouvellement, tout ce qui se termine en « isme » ayant en permanence le besoin prégnant de s’afficher comme un « progrès » ou une solution pour apporter le droit au bonheur de toutes et tous…

L’évocation du progrès féconda largement la pensée chez Hannah Arendt, mais alimenta également ses pertinentes angoisses pour l’avenir.

Hannah Arendt redoutait avant tout les progrès techniques, aggravant les risques génocidaires à venir, au-delà des éventuelles effets protecteurs ou favorables de tous les procès du monde, qu’ils soient nationaux, internationaux, et de toutes les qualifications de crimes suivant leurs caractéristiques. Elle insiste d’ailleurs souvent sur le trouble philosophique qui ne peut qu’envahir celui qui songe que toujours, les procès sont faits par les vainqueurs, et donc par l’ordre établi…Un juge des années cinquante eut beau faire remarquer très logiquement que si ce n’était pas le cas, il aurait fallu attendre que les nazis se jugent eux-mêmes, la question de fond de la « justice humaine » du moins dans sa mise en application judiciaire, n’en reste pas moins posée.

Le procès de ce qu’elle et d’autres nommèrent, faute de mieux, « l’inhumain », ouvrait le champ à des interrogations morales et spirituelles légitimes, mais s’imposait tout simplement en pratique.

Mais si Hannah Arendt redoutait la récidive du même mal, et redoutait une situation planétaire pire encore que ce que les nazis avaient pu provoquer grâce aux progrès techniques, elle ne semble pas s’être penchée sur le risque, pourtant évident, pourtant bien plus grand, de la métamorphose du mal.

A la fin de son ouvrage consacré au procès d’Eichmann, elle écrit :

« …quel que soit le châtiment, tout crime apparu une première fois a plus de chance de réapparaitre qu’il n’en avait d’apparaître au départ. Les raisons particulières qui permettent d’envisager une répétition des crimes perpétrés par les nazis sont encore plus plausibles. L’effrayante coïncidence entre l’explosion démographique de notre époque et la découverte de progrès techniques qui, grâce à l’automatisation, rendront « superflue » ne serait-ce que sur le plan du travail, une grande partie de la population, rend possible de traiter cette double menace par l’utilisation d’armes nucléaires auprès desquelles les chambres à gaz de Hitler auraient l’air d’un jeu méchant. »

Les mêmes travers humains, les mêmes circonstances d’absence de frein, de prise de pouvoir apparemment légal sur les consciences endormies et collaborant soit passivement soit activement, les mêmes profils psychologiques incapables d’empathie et attirés par le pouvoir, l’argent et la carrière facile, ont provoqué les mêmes effets, bien entendu incomparables quant à leur mise en forme, leurs discours plaidant la nécessité de traiter l’humain, et leurs conséquences.

Les chambres à famille ne sont pas des chambres à gaz, et rien de comparable dans les actes entre la déportation d’un juif dans un camp et la déportation d’un père dans le » no-father land » légalisé de façon cruelle et abusive, pour répondre à la jurisprudence et surtout ne jamais créer de précédent (ne jamais se reconnaître incompétent, avant tout) qui ruinerait le fabuleux chiffre d’affaires engrangé par les Robes Noires grâce aux centaines de millions d’affaires familiales qui ont détruit le moral de millions d’enfants devenus aliénés judiciaires et orphelins de père en pratique.

D’ailleurs, dans les camps, on déportait très souvent toute la famille, alors que dans les chambres à famille, on les disloque légalement en discriminant tout le monde. Quand les enfants sont petits, les pères d’un côté, et les mères et enfants de l’autre. Quand les enfants sont plus grands, c’est la mère qui est écartée. On gère. Dans l’intérêt supérieur des enfants.

Hannah Arendt est décédée juste avant la montée du légazisme.

Elle ne semble pas s’être investie dans l’analyse des dangers du progrès du droit transformé en machine à ponctionner et normaliser les parents (car ce que l’on appelle bien à tort « la justice aux affaires familiales -sauf pour l’emploi du mot « affaires »- et la « justice des enfants » est très certainement l’industrie de meilleur rapport en France, d’autant que tout le monde se moque des assassinats et suicides que cette machine provoque.

Matière première renouvelée sans cesse, et même recyclée. La primo-invasion d’une famille garantit de très lucratives retombées ultérieurs, si viles (appels, référés, nouvelles requêtes, etc.) et pénales, par le mécanisme bien connu des avocats de « conversion pénale » des « dossiers », puisqu’une famille, c’est un « dossier », ou plutôt un classeur de très multiples dossiers.

La philosophe-reporter, envoyée spéciale du Newyorker en 1960, ne s’est pas intéressée, et pour cause, aux transformations sociétales qui ont fait qu’au nom du « progrès du droit » et non pas des progrès technologiques, les cent mille professionnels des affaires judiciaires, sans compter les huissiers et les politiciens de tous les bords, ont laissé dériver ce pouvoir pour en faire à ce jour un monstre de régulation « inhumaine » (pour employer l’expression de Hannah Arendt, même si rien de ce que fait l’Homme n’est selon moi « inhumain ») et d’exploitation des familles, cautionnées chaque fois qu’il le faut par des docteurs en médecine aux discours aussi fielleux que ceux, par exemple, du docteur Goebbels, puisqu’il était docteur en lettres.

Apparemment, le légazisme est beaucoup moins grave que le nazisme ne le fut. Pas forcément moins cruel, cependant, car tant de morts lentes, et d’atroces souffrances psychiques, ont été, sont et resteront méprisées par les Robes Noires.

D’ailleurs, je n’ai jamais rencontré un légazi qui ne soit ostensiblement horrifié par le nazisme, et ne supporte pas (« à bon droit », comme ils plaident, et en toute logique, reconnaissons-le) l’insulte que certains pères et mères leur font en les traitant de « nazis ». La plupart affirment que le nazisme leur fait horreur, et c’est sans doute vrai. Ils feront d’ailleurs tout pour que jamais le nazisme ne revienne ! On peut toujours compter sur eux, même s’ils furent impuissants à lui résister durant la collaboration (un seul magistrat refusa d’appliquer les lois vichystes, et il ne put reprendre ses fonctions après la Libération).

Pourtant, il est l’arme principale du crime spirituel et moral actuel, qui consiste tout simplement, tout bêtement, tout banalement, à ne plus respecter les familles au nom du droit de la famille et à les gérer en faisant mine de les aider, sachant que de toutes façons, elles n’ont pas le choix de refuser, sinon ce sera encore pire pour elles. La famille est pourtant le lieu où chaque enfant a la chance de pouvoir apprendre à respecter son père et son mère, et donc chaque femme et chaque homme.

L’élimination paternelle légalisée et bientôt standardisée grâce à la légalisation de l’insémination artificielle des femmes garantissant la procréation débarrassée à la source de paternité (crime que les nazis eux-mêmes n’avaient pas encore inventé et qui est présenté comme un progrès du droit) représente ce que Hannah Arendt elle-même n’a pas identifié malgré ses grandes qualités d’observation et d’analyse : un crime contre la Civilisation.

De toute façon, le nazisme ne reviendra pas. Il est mort, et pas grâce au pouvoir judiciaire, très loin s’en faut. C’est même un euphémisme que de présenter ainsi les choses.

Que meure à présent le légazisme, créé par le pouvoir judiciaire.

Les gens des tutelles sont mal dans leur peau

Les gens des tutelles sont mal à l'aise dans leurs baskets.

Je les ai bien observés tous :  tuteurs, juges, greffiers etc : ils sont méprisants, arrogants et écrasants envers les pauvres. Et ils sont envieux et jaloux des riches.

Bref ces gens-là sont mal dans leur peau  et ils le font payer à leurs " protégés "

A chaque fois que j'ai été en présence d'un de ces professionnels de la tutelle j'ai ressenti  un profond malaise, et ce avant même qu'ils n'ouvrent la bouche.

Ils dégagent des ondes négatives.  Ce sont des gens malsains et qui envoient des ondes malsaines.

Le député Patrick Hetzel m'a répondu

La réponse du député Hetzel



Bonjour, j'ai reçu hier une lettre du député Patrick Hetzel auquel j'avais écrit, sur les conseils de l'ancien député Blesing auteur du rapport qui a abouti à la fameuse réforme de 2007 sur les tutelles.

Monsieur Hetzel m'informe qu'il a écrit au Ministre dela justice Nicole Belloubet pour lui suggérer d' ouvrir une enquête sur l'application ( ou plutôt selon moi la non application de cette loi.)

Je trouve assez positif que Patrick Hetzel ait répondu aussi rapidement et je remercie ceux d'entre vous qui lui ont écrit.

il ne faut pas hésiter à le relancer ( d'ici un ou deux mois par exemple), je vous donne à nouveau son mail :

patrick.hetzel@assemblee.nationale.fr

vendredi 11 août 2017

Les Juges des tutelles se prennent pour Dieu !


Les Juges de tutelle ont beaucoup trop de pouvoir, ils agissent en tyrans ! Ils ont tous les droits sur le protégé et même sur ses proches,il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond. Ces juges se prennent vraiment pour des rois, voire pour des Dieux... c'est malsain et très dangereux, il faut réagir, c'est urgent, ce sont des dictateurs en fait, de vrais dictateurs ... c'est effrayant
 Quand on voit que 80 juges des tutelles réussissent à " mettre au pas " un million de personnes qu'ils maintiennent sous leur botte, on ne peut pas d'empêcher de penser à ce qui s'est passé en France sous l'Occupation et bien sûr en Allemagne avec vous savez qui...
 Je ne me bats pas contre les tutelles simplement parce que la tutrice X a été infecte avec nous mais parce que le système tutélaire est une monstruosité !

samedi 5 août 2017

Lettre à Gérald Darmanin, ministre


Lettre à Gérald Darmanin , ministre des Comptes publics


‎ 05/‎08/‎2017
Association de Défense des Victimes des Tutelles
33, Avenue de l'Europe


Monsieur le Ministre,
Je vous avais écrit, au nom de notre Collectif SOS Victimes des tutelles, il y a environ un an, au sujet du décès tragique de Sylvie Velge, retrouvée morte de faim chez elle alors que sa tutelle n'avait pas été renouvelée.
Vous aviez eu la gentillesse de me répondre immédiatement et de m'expliquer que vous aviez demandé l'ouverture d' une enquête pour déterminer, le cas échéant, les responsabilités de l'association tutélaire qui " gérait " Sylvie Velge.
Je vous avais senti profondément touché et concerné par ce drame et j'en avais été frappée car les hommes politiques ne font pas toujours preuve d'une grande humanité...
Aujourd'hui vous êtes ministre et nous nous en réjouissons tous, de quelque bord que nous soyons car vous avez la réputation d'être une personnalité en tous points remarquable. et un homme politique intègre et conscient de l'importance de sa mission ce qui n'est pas chose fréquente de nos jours.
Vous avez donc de hautes responsabilités et c'est pourquoi je vous écris, au nom de l'Association de Défense des Victimes des Tutelles pour attirer votre attention sur le scandale des tutelles.
Toutes les autorités et les institutions auxquelles notre Collectif s'est adressé pour dénoncer les abus tutélaires de plus en plus nombreux et de plus en plus graves : tuteurs négligents, incompétents et indélicats , traitant leurs " protégés " avec arrogance et mépris, tuteurs escrocs spoliant les " vulnérables " au vu et au su de tous et notamment des Juges de tutelles qui ferment bizarrement les yeux sur les exactions des tuteurs, toutes ces autorités : hommes politiques, députés, sénateurs , Ministre de la Justice, Défenseur des Droits et j'en passe nous envoie poliment sur les roses et ont l'air de se ficher totalement de ce scandale que la Cour des Comptes a pourtant dénoncé dans son célèbre rapport d'octobre 2016 dans lequel les sages de la rue Cambon pointent du doigt les dérives inacceptables du système tutélaire qui au fil du temps est devenu un véritable système de spoliation sur le dos des vulnérables.
Nous vous sommes très reconnaissants de ce que vous avez fait pour que cette malheureuse Sylvie Velge ne meure pas une nouvelle fois en retombant dans les oubliettes de l'histoire tutélaire.
Nous souhaiterions que vous soyez membre d'honneur de notre association ADVT.
Une réponse positive de votre part nous ferait infiniment plaisir.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de notre considération distinguée

vendredi 4 août 2017

Mail au député Patrick Hetzel



Voici le mail que j'ai adressé au député Patrick Hetzel, je pense que si plusieurs personnes lui écrivaient ce serait bien.

son mail : patrick.hetzel@assemblee-nationale.fr


Monsieur le Député,

Notre Collectif SOS VICTIMES DES TUTELLES s'est adréssé il y a quelques mois au député Blessig, auteur comme vous le savez du rapport qui a débouché sur la loi de 2007 qui avait pour ambition de réformer le système des tutelles.

Nous nous sommes plaints auprès de votre confrère que dix ans après le vote de cette loi les choses n'ont non seulement pas bougé mais qu'elles ont même empiré...

Le Député Blessig nous a expliqué qu'il était aujourd'hui en retraite mais il nous a conseillé de nous adresser à vous.

Ce que nous faisons par la présente : Nous sommes excédés par la détéroiration d'un système qui depuis lontemps n'est plus de protection mais de prédation pure et simple.

Excédés par le nombre sans cesse croissant de tuteurs néligents, arrogants envers des " protégés" qu'ils traitent par-dessus la jambe et avec un mépris intolérable.

Excédés par les spoliations chaque jour plus nombreuses que subissent les victimes du fait de tuteurs escrocs.

Excédés de voir les juges des tutelles soutenir les tuteurs et couvrir leurs exactions.

Excédés de subir les mêmes explications , les mêmes litanies, les tuteurs sont débordés, il n'y a pas assez de juges pour les contrôler et blabla.

Excédés de voir les autorités, Maires, Ministre de la Justice , Députés, Sénateurs etc. qui ne veulent pas entendre parler de la tutelle et ne se donnent même pas la peine de nous répondre.

Car si cet état perdure c'est voulu il y en a beaucoup que ce manque de contrôle arrange bien : Je parle de toutes les activités qui gravitent autour de la tutelle , Directeurs d'Ehpad, médecins, psy auxiliaires de justice qui magouillent avec les tuteurs sur le dos des protégés.

Alors ça suffit, la plaisanterie a assez duré.

C'est très joli de voter de nouvelles lois et d'y passer un temps fou mais cela ne sert à rien si ces lois ne sont pas appliquées.

Pour ma part, je travaille sans relâche sur la question des tutelles depuis plus d'un an et j'ai un dossier extrêmement bien documenté.

Je serais très heureuse de pouvoir en discuter avec vous, et vous présenter nos légitimes doléances Monsieur le Député, ou de pouvoir m'entretenir avec tel ou tel de vos confrères qui traiterait de ce sujet à l'Assemblée.

Respectueusement.