lundi 22 octobre 2018

seule la bêtise de certains syndicalistes FO peut donner une idée de l'infini

J'ai relu le texte concocté par le syndicat FO de l'UDAF 22 préconisant un mouvement de grève  pour soutenir les salariées de l'UDAF 22  menacées, les pauvres chéries de " sanctions disciplinaires " par leur direction  parce qu'elles ont volé de l'argent à leurs protégés ....
Si j'ai bien compris - le texte est tellement énorme que je l'ai relu dix fois afin d'être sûre que je ne rêvais pas- ce n'est pas aux salariées elles-mêmes qu'il faut reprocher ces vols mais à leur direction  coupable d'avoir laissé partir de bons éléments -faute d'avoir pu répondre à eurs doléances - et d'en avoir recruté de mauvais !!!
Il est certain que les salariés de l'UDAF travaillent dans des conditions déplorables , on ne peut le nier, la direction d'une UDAF départementale a t elle les moyens de résoudre ces problèmes qui sont très profonds ?  j'en doute fort  et c'est très hypocrite ou pire parfaitement stupide de la part de ces syndicats que de blanchir des salariés fautifs en incriminant la direction.
Cette grève ' en soutien " à ces salariées voleuses  est un moyen de chantage absolument abject sur la direction  c'est en langage clair " tu fous à la paix à nos collègues ou on fout la merde...
Dès lors on comprend pourquoi ces vols restent impunis et ne cessent de se multiplier.
Je note aussi que ces braves syndicalistes n'ont aucun mot aucune pensée  pour les personnes qui ont été spoliées ...

Le syndicat départemental de l’Action sociale FO des Côtes d’Armor et la section syndicale FO de l’Udaf 22 apportent, dans un communiqué, leur soutien aux salariés notamment du service tutelles « durement éprouvés » depuis fin août 2018 suite « aux révélations de détournements de fonds commis par une salariée MJPM dans l’exercice de ses fonctions ».
« Alors que les salariés doivent faire face au discrédit jeté sur leur profession, prendre en charge les mesures du poste vacant, travailler dans le stress et la peur liés aux inquiétudes sur le devenir du service des Tutelles, cinq semaines après l’Onde de Choc, certains salariés sont convoqués par l’employeur en vue d’une sanction disciplinaire. Alors qu’il y a quelques semaines, l’employeur appelait à la solidarité afin de « traverser ensemble la tempête ». Pourquoi ? », interroge le syndicat.
Et de poursuivre : « depuis plusieurs années, les élues, la déléguée syndicale FO, des salariés n’ont cessé d’interpeller et de demander un encadrement de qualité pour les professionnels dans l’exercice des mandats. Toutes ces demandes ont jusqu’alors été interprétées comme d’éventuelles attaques dirigées contre la direction ou le président de l’Udaf. Ce constat (de dégradation de la qualité de service) a été partagé par des partenaires extérieurs. En début d’année 2018, des « remontées » de magistrats mécontents allaient dans le même sens soulignant des « exercices bâclés des mandats, des écrits vides… ». Quelle réponse institutionnelle a été apportée ? », questionne de noueau le syndicat.
« Conséquence du climat de défiance, nous avons assisté à une vague de départs de professionnels expérimentés et compétents sans précédent… Dans ce contexte, quel bilan doit être effectué ? Le SDAS FO affirme que les salariés ne peuvent être pénalisés et/ou sanctionnés pour les choix de management et de recrutement effectués. En soutien aux salariés visés injustement, le SDAS et la section syndicale FO appellent les salariés de l’Udaf au débrayage lundi 8 octobre devant le siège dès 9 h 15 », conclut FO.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/udaf-22-un-debrayage-lundi-matin-06-10-2018-12099195.php#WAo3lsQvDUMbGJRO.99

1 commentaire:

  1. J'ai l'impression qu'il y a un problème de compréhension ou d'expression et qu'une onzième lecture est nécessaire. Depuis toujours, les syndicats Force Ouvrière de l'action sociale œuvrent pour un accompagnement de qualité des usagers. Ce qui nécessite un financement à hauteur des besoins, des conditions de travail humaines et matérielles de qualité, la qualification et les formations en adhéquation avec les attentes du service prescrit, la reconnaissance du travail accompli, y compris par le biais du salaire.
    Jean-Pierre Le Fèvre
    Chef de service du secteur médico-social
    Militant Force Ouvrière, convaincu de la nécessité de bonnes conditions de travail pour un accompagnement de qualité.

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