dimanche 28 janvier 2018

Les journalistes ne s'intéressent pas aux tutelles, sniff, sniff !

 J'entends souvent les gens se lamenter et dire " Les journalistes ne s'intéressent pas au problème des tutelles " . ça me fait rire...

D'abord parce que ce n'est pas tout à fait vrai , plusieurs stations ont récemment consacré des émissions ( plus ou moins réussies d'ailleurs ) à ce sujet.

 Pour la télé Arte et la Cinq vont programmer des émissions sur les tutelles en mars et en avril.
 De plus les journalistes, il faut bien comprendre ça ne sont pas des assistantes sociales,  vous n'avez aucune chance de les intéresser si vous n'avez rien de concret et de solide à leur proposer.

J'ai discuté avec plusieurs d'entre eux : ils m'ont expliqué qu'ils étaient souvent sollicités  par des personnes se disant victimes des tutelles mais dont les dossiers étaient totalement inexploitables : Beaucoup d'accusations, de plaintes mais aucun fait précis, aucune preuve tangible...

 Rien ne tombe du ciel : si vous avez des choses vraiment intéressantes à dire  les journalistes les relaieront : Je pense notamment à Nathalie : elle a créé, en région Loire, une Association de Défense contre les Abus tutélaires et elle a réussi  à  convaincre les journalistes de l'intérêt du sujet et à avoir deux articles dans le Presse locale.


Et de toute façon aujourd'hui  les journalistes  ne sont plus si indispensables : Nous vivons à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux , c'est là, maintenant que tout se passe...

6 commentaires:

  1. Le simple fait qu'on nous interdit l'accès aux preuves accablantes contenues dans les dossiers de tutelles, devrait faire un scandale national grâce aux journalistes.
    C'est en effet scandaleusement révoltant que le ''protégé'' ne puisse pas récupérer son argent détourné du seul fait qu'on lui interdit l'accès aux preuves contenues dans son dossier de tutelle.
    Et ce, on se demande pourquoi, si ce n'est pour camoufler les graves ''dysfonctionnements'', et ainsi compliquer la correction des fautes lourdes de gestion.
    La spoliation est soi-disant due à ce que le tribunal n'a pas le temps de vérifier la gestion des tuteurs.
    Alors qu'en réalité, cette spoliation est rendue possible uniquement du fait que le tribunal nous interdit de vérifier, contrôler cette gestion par nous même et d'en photocopier les fautes en guise de preuve et de traçabilité.
    Si on pouvait nous même vérifier les comptes de gestion, on le ferait encore mieux que le tribunal, et en plus en en ayant le temps. L'incohérence est donc flagrante.

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    1. L'article 510 alinea 3 du Code Civil dit que tous les ans (31 mars) tout mandataire DOIT donner copie de ses comptes au majeur protégé. Ce pourquoi je propose qu'au 31 mars prochain on ne les rate pas. J'échange déjà avec notre présidente à ce sujet. A bientôt
      Jean-Thierry

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  2. Donc, le simple fait qu'on nous interdit l'accès aux preuves accablantes qu'on trouverait facilement dans les dossiers de tutelles, pourrait faire un scandale national par le biais des journalistes si ils le savaient.

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  3. On ne peut pas vraiment reprocher à une personne sous curatelle renforcée de ne pas apporter les preuves comme quoi ses curateurs l'ont réellement lésée, spoliée, puisque les preuves: elles sont là, dans son dossier de tutelle, n'y a que à se servir !

    Ce n'est tout de même pas de sa faute si on lui en interdit l'accès ! C'est ça que les journalistes devraient comprendre et faire savoir pour pousser chaque français à la révolte contre cet abus de pouvoir qui consiste à interdire l'accès aux preuves,

    du genre ''ne vous inquiétez pas: on veille sur vous irréprochablement, on a rien à vous cacher même si on vous cache absolument tout.''

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  4. Obtenir des preuves, c'est extrêmement difficile en effet : " ils " vous mettent beaucoup de bâtons dans les roues en effet. Mais à condition d'y mettre du temps et de l’énergie je pense qu'on peut y arriver . En tout cas personnellement j'y suis arrivée

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  5. Comme avec le droit de cuissage. Combien de souffrance parce que trop longtemps les médias n'en ont parlé qu'avec "retenue", c'est-à-dire en ne nommant pas vraiment les choses ? Avec le système des tutelles, la France se donne le droit de réduire des personnes à l'état de choses. Quand c'était Staline et Hitler qui jouaient à ce petit jeu, c'était mal, alors il faudra m'expliquer pourquoi ça devient "bien" quand ce sont des démocrates de pacotille qui le font.

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